La thèse examine les rapports complexes entre Archéologie, Tourisme et Développement à travers l’analyse des enjeux et modalités de la mise en valeur des sites archéologiques en Syrie. Le contexte syrien offre à ces égards un terrain d’observation particulièrement riche puisque les sites archéologiques y ont été investis dès la fin du XIXème siècle de valeurs cognitives, identitaires et plus récemment économiques et touristiques dans le cadre des politiques de développement et d’aménagement du territoire « national ». Alors que les relations entre Archéologie, Tourisme et Développement sont stigmatisées par les archéologues, elles tendent à être conçues sous la forme d’une complémentarité « naturelle » par les gestionnaires et institutions patrimoniales et touristiques. Ces derniers voient dans le patrimoine (culturel) un levier potentiel de développement à la fois socio-économique et socio-culturel. Les discours archéologiques, managériaux et institutionnels se fondent néanmoins sur une conception limitative du site archéologique et de sa valorisation, terme connoté qui renverrait exclusivement à une exploitation marchande de la « ressource » archéologique. Or, il y a lieu de proposer une autre approche et d’adopter une voix médiane en soulignant que le rapprochement entre les trois dimensions évoquées ci-dessus est possible mais non obligé. Par conséquent, cette thèse propose une conception renouvelée des sites archéologiques et de leur mise en valeur.
The thesis examines the complex relationships between Archaeology, Tourism and Development through the analysis of the stakes and modalities of the development of archeological sites in Syria. The Syrian context offers a ground of particularly rich observation because archeological sites were invested from the end of the XIXth century of cognitive, identical values and more recently economic and touristic values in the framework of development policies. Within the framework of policies of development and "national" land settlement. While the relations between Archaeology, Tourism and Development are stigmatized by the archaeologists, they tend to be conceived under the shape of a "natural" complementarity by the administrators and the heritage and tourist institutions. These last ones see in the (cultural) heritage a potential lever of socio-economic and socio-cultural development. The archaeological, managerial and institutional rethorics base themselves nevertheless on a restrictive conception of the archeological site and its valuation (valorisation), a connoted term which would send back exclusively to a commercial exploitation of the archaeological "resource". Now, it seems important to propose another approach and to adopt a "median voice" by underlining that the link between three dimensions. Consequently, this thesis proposes a renewed conception of archeological sites and their development.
Identifer | oai:union.ndltd.org:BICfB/oai:ulb.ac.be:ETDULB:ULBetd-11242008-121438 |
Date | 02 December 2008 |
Creators | Gillot, Laurence |
Contributors | Billen, Claire, Bachimon, Philippe, David, Jean-Claude, Viviers, Didier, De Maret, Pierre, Diekmann, Anya, Decroly, Jean-Michel |
Publisher | Universite Libre de Bruxelles |
Source Sets | Bibliothèque interuniversitaire de la Communauté française de Belgique |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | text |
Format | application/pdf |
Source | http://theses.ulb.ac.be/ETD-db/collection/available/ULBetd-11242008-121438/ |
Rights | mixed, J'accepte que le texte de la thèse (ci-après l'oeuvre), sous réserve des parties couvertes par la confidentialité, soit publié dans le recueil électronique des thèses ULB. A cette fin, je donne licence à ULB : - le droit de fixer et de reproduire l'oeuvre sur support électronique : logiciel ETD/db - le droit de communiquer l'oeuvre au public Cette licence, gratuite et non exclusive, est valable pour toute la durée de la propriété littéraire et artistique, y compris ses éventuelles prolongations, et pour le monde entier. Je conserve tous les autres droits pour la reproduction et la communication de la thèse, ainsi que le droit de l'utiliser dans de futurs travaux. Je certifie avoir obtenu, conformément à la législation sur le droit d'auteur et aux exigences du droit à l'image, toutes les autorisations nécessaires à la reproduction dans ma thèse d'images, de textes, et/ou de toute oeuvre protégés par le droit d'auteur, et avoir obtenu les autorisations nécessaires à leur communication à des tiers. Au cas où un tiers est titulaire d'un droit de propriété intellectuelle sur tout ou partie de ma thèse, je certifie avoir obtenu son autorisation écrite pour l'exercice des droits mentionnés ci-dessus. |
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