Return to search

Le baptême dans les Eglises réformées de France (vers 1555-1685) : un enjeu confessionnel. : l'exemple des provinces synodales de l'Ouest / Baptism in the Reformed Churches of France ( ca. 1555-1685 ) : A denominational issue at stake : The example of the Western Synodal Provinces

A partir de 1555, le catholique royaume de France connaît l’implantation d’Eglises dites réformées selon l’Evangile. Opposés sur de nombreux sujets théologiques, catholiques et réformés reconnaissent toutefois mutuellement la validité du baptême reçu dans l’autre confession. Cette thèse explore la réalité de cette reconnaissance mutuelle et l’apport du baptême à l’identité réformée, en privilégiant les sources des provinces synodales de l’Ouest. D’une part, elle s’appuie sur une étude de textes (Confession de foi, Discipline ecclésiastique, la Forme d’administrer le baptême, catéchismes, sermons…) et de la controverse religieuse. D’autre part, elle s’intéresse à la pratique à travers des registres de baptêmes, délibérations des consistoires et actes de synodes, ego-documents, l’iconographie et la réglementation royale. Les principales tensions concernent d’abord les cérémonies du baptême catholique, pour ensuite se cristalliser autour de la doctrine catholique de la nécessité absolue du baptême pour le salut des enfants, révélant en parallèle des divisions internes aux réformés. Le « rituel » du baptême, selon les textes et des récits d’observateurs, reflète une sobriété de la liturgie. La présentation des enfants au baptême par des parrains et marraines est soumise à des règles précises sous le contrôle des consistoires ; elle sert ainsi la cohésion de la communauté. Les actes de baptêmes révèlent un vocabulaire et des modèles de parrainage particuliers, tandis que la préférence pour un prénom de l’Ancien Testament n’est que partiellement confirmée. Le pouvoir royal se sert du baptême comme instrument dans sa volonté de ramener les réformés à la foi catholique, avant de l’interdire par l’édit de Fontainebleau (1685), révoquant l’édit de Nantes. Les résultats montrent le baptême réformé comme élément d’une identité confessionnelle réformée. / By the year 1555, the catholic kingdom of France affronted the settlement of Churches "being reformed according to the Gospel". Being on conflict with many subjects, Catholic and Reformed nevertheless mutually recognize baptism received in the opposite confession. Focusing on the Western synodal provinces, this thesis explores the reality of mutual recognition and the contribution of baptism to the reformed identity. On the one hand, the study concerns texts (Confession of Faith, Church Order, the Baptism's Form, catechisms, sermons) as well as religious controversy. On the other hand, the study examines baptismal practice bu baptism records, consistoty records and synod proceedings, egodocuments and the royal regulation. Where in the beginning the principal tensions concern catholic baptism ceremonies, later on, they cristallize on catholic doctrine of the absolute necessity of baptism for infants' salvation, revealing in the meantime internal discordance amongst the Reformed. The 'ritual' of baptism, according to texts and observational writings reveals a sobre liturgy. The presentation of infants by godparents is submitted to several rules being surveyed by the consistories, which make it contribute to community cohesion. Baptismal records reveal some typical vocabulary and godparent models ; the supposed preference for Old Testament given names could only partially be confirmed. The King used baptism as an instrument to bring the Reformed back to the Catholic faith, before banning it by the edict of Revocation (1685)

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2018ANGE0050
Date17 November 2018
CreatorsDieleman, Margreet
ContributorsAngers, Boisson, Didier
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

Page generated in 0.0027 seconds