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L'unité de l'intelligence humaine selon Thomas D'Aquin

Lorsqu'il traite de l'intelligence humaine dans le traité De l'âme, Aristote distingue deux principes intellectifs: l'intellect possible et l'intellect agent. Comment cette distinction de deux intellects se concilie-t-elle avec le fait d'une intelligence unique, et pourtant complète, en chaque homme? Thomas d'Aquin aide à résoudre cette apparente duplicité. Dans un premier temps, il faut savoir que la pensée humaine requiert, pour son intellection, un principe en puissance: l'intellect possible. La nécessité de pareil intellect apparaît à l'examen de son objet propre: l'universel. Toutefois, considérer le mode d'existence de l'universel fait apercevoir la nécessité qu'un autre principe intelligent intervienne en l'homme, un principe actif: l'intellect agent. Mais alors, comment sauvegarder l'unité de l'intelligence humaine? Comment concevoir une intelligence unique avec deux intellects? Ces deux intellects constituent en fait deux facettes d'une même réalité. Leurs actes sont complémentaires et peuvent s'effectuer tous les deux dans la même intelligence. La solution ultime de tout ce problème réside toutefois dans la mise en évidence de l'unité profonde de la personne humaine.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/45718
Date16 April 2021
CreatorsMorissette, Christian
ContributorsPelletier, Yvan
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Format102 feuillets, application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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