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Asserting 'Miyo-Pimaadiziwin' on Unceded Algonquin Territory: Experiences of a Canadian 'Non-status' First Nation in Re-establishing its Traditional Land Ethic

Typically small in number and poorly resourced, Canadian non-status First Nations often find themselves in conflict with more powerful private interests pursuing intensive resource development activities on their traditional lands. In the face of these threats, some non-status First Nations are using a combination of traditional environmental knowledge, a renewed commitment to traditional subsistence activities, and self-developed spiritual ecologies to reassert their sovereignty over ancestral territories. Eastern Ontario’s Ardoch Algonquin First Nation (AAFN) is one such group. AAFN members carry out cultural activities such as canoe building, hunting, trapping and harvesting wild rice on their traditional lands at the headwaters of the (Canadian) Mississippi, Madawaska, and Rideau rivers, lands that are part of a larger unresolved land claim made by Ontario’s Algonquin peoples. This research reports findings from a multi-year participatory research project that sought to understand AAFN’s traditional spiritual ecology (miyo-pimaadiziwin), to describe how it is understood and practiced by community members, and to use these insights as a lens to better understand the current and future trajectory of relations between AAFN members, governments, and outside interests engaged in resource development in this region. While AAFN members hope their miyo-pimaadiziwin-based values will foster mutual respect with non-aboriginal neighbours, the results are yet uncertain. However, what is plainly clear is that miyo-pimaadiziwin has traditionally been fundamentally at odds with rural and resource development strategies being promoted by the provincial government, meaning the potential for future and ongoing conflict is great. Although the two land strategies in contention are in many ways different, this analysis identifies some possible future areas of reconciliation in which the two approaches share common goals. The findings from the study contribute to broader scholarly efforts that seek to better understand the challenges faced by non-status First Nations in preserving cultural knowledge and traditional land-based activities more generally. / Les Premières nations canadiennes non-statuées sont typiquement petites, et elles disposent de peu de moyens financiers. Ces Premières nations se retrouvent souvent dans des situations conflictuelles avec des intérêts privés qui visent à réaliser des projets de développement de ressources naturelles intensifs sur des territoires autochtones traditionnels. Face à cette menace, certaines Premières nations non-statuées ont commencé à élaborer des stratégies de gestion territoriale ancrées dans le savoir écologique traditionnel, ainsi que dans les activités de subsistance. Ces stratégies ont pour but de réaffirmer leur souveraineté territoriale. La vision de gestion territoriale de la Première nation algonquine d’Ardoch (PNAA), située dans l’est de l’Ontario, est représentative de ce nouveau courant. Les membres de la PNAA pratiquent couramment des activités culturelles, telles que la fabrication de canoës, la chasse, le piégeage, et la récolte du riz sauvage, sur leurs territoires traditionnels, localisés à la source des rivières Mississippi (ontarienne), Madawaska et Rideau. Ce territoire fait actuellement partie d’une revendication territoriale algonquine toujours non-résolue. Cette étude présente les résultats d’un projet de recherche pluriannuel qui visait à mieux comprendre l’écologie spirituelle algonquine (miyo-pimaadiziwin) de la PNAA, de décrire comment ce concept est interprété et mis en pratique par les membres de la communauté, ainsi qu’à obtenir un aperçu quant à la trajectoire des relations entre les membres de la PNAA, les gouvernements et les intérêts privés, qui sont responsables du développement des ressources naturelles dans la région. Bien que les membres de la PNAA espèrent pouvoir (en suivant les principes éthiques de miyo-pimaadiziwin) éventuellement établir et maintenir un sentiment de respect mutuel et d’harmonie avec leurs voisins non-autochtones, cette vision reste loin d’être en mesure d’être réalisée. Cependant, il reste que les principes de miyo-pimaadiziwin sont fondamentalement irréconciliables à la vision du développement de ressources naturelles intensif que promeut le gouvernement provincial de l’Ontario. Par conséquent, la possibilité de futures mésententes et de conflits entre la PNAA et le gouvernement provincial reste élevée. Bien que ces deux stratégies territoriales soient, à plusieurs égards, fondamentalement différentes, cette analyse identifie quelques objectifs et ambitions partagés par la PNAA et le gouvernement ontarien, ce qui indique la possibilité de collaboration entre ces deux partis. Les résultats et conclusions de cette étude pourront contribuer aux tentatives de la part de l’érudition de mieux comprendre les défis auxquels font face les Premières nations non-statuées, en ce qui concerne la conservation culturelle, qui va de pair avec la pratique d’activités de subsistance sur le territoire traditionnel.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:OOU-OLD./23194
Date24 August 2012
CreatorsSioui, Miguel
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeThèse / Thesis

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