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Les outils d'aide à la traduction dans la formation du traducteur au Cameroun : considérations théoriques et pratiques à partir de l'expérience canadienne

Toutes les sphères de la société sont touchées par la révolution technologique. Le domaine de la traduction n'est pas épargné par ce phénomène, compte tenu des nouvelles exigences imposées parles donneurs d'ouvrage en ce qui concerne le profil du candidat recherché, les compétences requises, la maîtrise de certains outils, et même le délai de livraison. Les chercheurs s'accordent pour dire qu'un moyen de répondre à ces besoins émergents serait d'assurer une formation de qualité aux traducteurs en devenir. Par ailleurs, il ne fait aucun doute que le critère relatif aux compétences technologiques, autrefois considéré comme un atout par les recruteurs, constitue désormais un critère essentiel figurant dans les offres d'emploi. En d'autres termes, posséder plus que de simples connaissances technologiques devient à présent une nécessité dans notre profession et notre société numérique. Forte de cette observation, nous avons cherché à savoir quelle place réservent les responsables pédagogiques aux outils d'aide à la traduction, également appelés technologies langagières, dans le cadre de la formation universitaire. En se fondant sur les programmes de traduction offerts au Cameroun comme étude de cas et sur ceux du Canada comme point de référence, notre recherche vise à déterminer l'état actuel de l'intégration et de l'utilisation des outils d'aide à la traduction dans la formation du traducteur, particulièrement au Cameroun. De nature qualitative, notre étude repose sur des entrevues menées auprès d'étudiants du baccalauréat et de la maîtrise inscrits en traduction et de membres du corps enseignant qui assurent cette formation. Les résultats de cette étude nous permettent de déterminer la place qu'occupent les outils d'aide à la traduction dans la formation et le comportement des intervenants concernés face à ces outils. Nous relevons de bonnes pratiques d'utilisation susceptibles de contribuer à l'intégration des outils technologiques dans la formation au Cameroun. Par ailleurs, les résultats obtenus réaffirment également la présence de certaines difficultés associées à leur utilisation dans les cours. En outre, ils nous permettent de conclure notre thèse par des recommandations de bonnes pratiques ou de techniques pédagogiques susceptibles de favoriser le développement des compétences technologiques chez l'étudiant lors de sa formation, d'abord au Cameroun, puis dans le reste du monde. Nous espérons, de surcroît, que nos travaux contribueront à la recherche en traductologie au delà de cette seule expérience camerounaise étudiée. / Society is experiencing a technological revolution that affects all its spheres. The field of Translation is not spared from this movement : given the new requirements of employers with regards to the profile of the candidate sought, the skills needed, the mastery of certain tools and even the time of delivery. Researchers agree that one way to meet these needs would be to provide good training for the next generation of budding translators. There is also no doubt that the technological skills considered an asset by recruiters in the past are now one of the standard criteria in job offers; meaning, having more than just a basic knowledge of these skills is now a necessity in our profession and digitalized society. With such an observation nurturing our thoughts, we could not help but seek to find out what actual position these translation tools occupy in translation programs. The case study to this research were the translation programs in Cameroon and its point of reference, those in Canada. It seeks to find out how well integrated these tools are in translator training programs in these countries, particularly in Cameroon. Qualitative in nature, the population interviewed were students of the undergraduate and master's level enrolled in these training programs and the teaching staff. The outcome of this research gives us an overview of the actual role played by computer-assisted translation tools in the training, as well as the attitude actors targeted here have towards them. Moreover, the results highlight some interesting, good practices likely to contribute to facilitate the integration of these tools in the training of translators in Cameroon, in spite the existing obstacles. All in all, the data collected allows us to end our thesis with good pedagogical recommendations that could help in guiding students as they develop translation technological skills during their training first in Cameroon, and second in the rest of the world. We also hope that our work will contribute to the growth of Translation Studies from a Cameroonian perspective.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/68751
Date10 February 2024
CreatorsNgono Ntonga, Dorothee
ContributorsGuével, Zélie
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typethèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat
Format1 ressource en ligne (xv, 403 pages), application/pdf
CoverageCameroun., Canada.
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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