Notre constat de départ est que malgré un intérêt croissant des institutions enseignant les langues étrangères pour l’enseignement de la traduction, il n’existe à notre connaissance aucune étude portant sur la conception d’un programme de traduction professionnelle adapté à des apprenants de langues étrangères qui leur permettrait d’acquérir la compétence traductionnelle, c’est-à-dire les savoirs et savoir-faire nécessaires au traducteur en contexte professionnel. Ces institutions confondent souvent l’enseignement de la traduction et la traduction utilisée comme outil d’enseignement des langues étrangères. Le programme de traduction de l’université du Botswana ne fait pas exception, et nous proposons donc de le reconceptualiser afin qu’il réponde aux exigences de la profession. Par la mise à l’épreuve du modèle de l’analyse matricielle définitoire, outil linguistique destiné à interpréter et comparer la manière dont les langues naturelles construisent le sens, la présente thèse se propose de déceler les paramètres de l’environnement d’apprentissage sur lesquels une intervention est requise pour améliorer la qualité du programme et le rendre plus efficace. Pour ce faire, nous analyserons les erreurs de traduction commises par les étudiants qui suivent ce programme en vue d’en identifier les sources et de prendre les mesures destinées à en réduire la probabilité d’occurrence par la définition d’objectifs d’apprentissage adaptés à ce public, accompagnés des bases d’une solide assise théorique à destination de l’enseignant. / Our initial observation is that, in spite of the growing interest in teaching translation in institutions offering foreign language programmes, no study, to our knowledge, has been done on the designing of a professional translation programme appropriate for foreign language learners which could allow them to acquire translation competence, that is, knowledge and skills required by translators in a professional setting. These institutions often confuse teaching of translation and use of translation as a foreign language teaching tool. The translation programme of the University of Botswana is no exception, and we therefore propose to redesign it so that it can respond to the requirements of the profession. By putting to test the Defining Matrix Analysis model, a linguistic tool intended to interpret and compare the way natural languages construct sense, this thesis proposes to find the parameters of the learning environment on which an intervention is required in order to improve the quality and the efficiency of this programme. To achieve this goal, we are going to analyse translation errors made by students who are pursuing this translation programme with the aim of identifying their sources and taking measures destined to reduce their probability of occurrence by defining learning objectives adapted to this group of learners, accompanied by a solid theoretical basis for teachers.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2013PA040092 |
Date | 05 March 2013 |
Creators | Sello, Kagiso Jacob |
Contributors | Paris 4, Ibrahim, Amr Helmy |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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