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Mobilités et dynamiques salariales sur le marché du travail français

Les deux premiers chapitres de cette thèse s'intéressent à l'estimation des rendements de l'ancienneté en France, en adoptant la méthodologie proposée dans Buchinsky, Fougère, Kramarz et Tchernis (2006). Le premier chapitre conclut à la faiblesse des rendements de l'ancienneté en France contrairement à ceux estimés pour les Etats-Unis. Une des explications possibles de cette différence serait apportée par le faible taux d'arrivée des offres en France. Des simulations du modèle Burdett et Coles (2003) étayent cette argumentation. <br />Le deuxième chapitre étend le modèle du premier chapitre en incorporant des effets entreprises inobservés et cette extension permet de confirmer les résultats précédemment obtenus. Le troisième chapitre s'intéresse à la différence de structures des salaires entre le secteur public et le secteur privé. Sont modélisés de façon jointe, la participation, le choix de secteur, et les salaires des différents secteurs. Est aussi prise en compte une hétérogénéité individuelle. Par cette méthode, les différences de salaires entre les deux secteurs sont décomposées en la constante (plus élevée dans le public que dans le privé), les rendements des variables explicatives observées (les diplômes sont par exemple mieux rémunérés dans le privé) et enfin une habilité inobservée qui mesure la spécificité du travail humain des personnes employées dans le secteur public. Le dernier chapitre enfin s'intéresse à la place du contrat de travail en France. Certaines personnes sont-elles confinées dans des trajectoires précaires ? 5% des personnes âgées de 30 à 49 ans seraient confinées contrairement aux 13% observés sans tenir compte de la censure des observations

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00407679
Date26 September 2008
CreatorsPoncon-Beffy, Magalie
PublisherUniversité Panthéon-Sorbonne - Paris I
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

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