Le trafic des femmes pour les fins de leur exploitation sexuelle est un problème complexe et difficile à résoudre qui ne cesse de croître, malgré les instruments internationaux anti-trafic déjà en place. Sans pouvoir voir que le fondement du système international privilégie la masculinité par rapport à la féminité, les efforts onusiens pour mettre fin à ce problème de violence sexuée sont inadéquats. Deux ONG féministes luttent pour éradiquer le trafic des femmes mais adoptent des discours opposés; une, le GAATW, est pro-prostitution tandis que pour l'autre, le CATW, anti-trafic veut dire anti-prostitution. L'objectif de cette thèse est d'examiner le discours hégémonique onusien et l'effet des deux discours anti-trafic féministes sur celui-ci. Nous étudierons quel groupe aura le plus d'influence sur l'ONU et la possibilité de l'émergence d'un discours contre-hégémonique féministe.
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/6287 |
Date | January 2002 |
Creators | Doucet, Cindy Lee. |
Contributors | Sjolander, Claire Turenne, |
Publisher | University of Ottawa (Canada) |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
Format | 130 p. |
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