La socialisation, principale cause de l'universel phenomene qu'est la sous-representation des femmes dans les domaines scientifiques-technologiques, se fait a travers la famille, l'ecole et les medias. Cependant, malgre la soumission des enfants aux exigences des parents, imposee par la culture camerounaise, seulement deux recherches empiriques (Cooksey, 1982; Ndongko & Woodhouse, 1993) evoquent l'impact de ces premiers agents de socialisation sur l'orientation professionnelle des filles. Il en decoule que la classe socio-economique des parents, le lieu de residence et les supports des membres de la famille peuvent l'influencer. A partir d'une analyse de l'influence de la cellule familiale, la presente recherche vise a etablir un profil incitateur de l'orientatian des etudiantes camerounaises vers les carrieres scientifiques traditionnellement reservees aux hommes. Cinq sous-questions de recherche ont ete verifiees aupres des sujets inscrits en derniere annee du secondaire. Pour chacun des quatre lycees contactes, les echantillons retenus etaient composes de: cinq etudiants des techniques industrielles; cinq etudiantes des techniques administratives; toutes les etudiantes des techniques industrielles; et les parents ou tuteurs de ces dernieres. Une fiche de donnees personnelles pour chaque etudiant-e et deux entrevues semi-structurees, respectivement avec les filles des domaines non traditionnels et leurs parents ou tuteurs, ont ete adoptees comme instruments de mesure. (Abstract shortened by UMI.)
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/9775 |
Date | January 1996 |
Creators | Mvoto Meyong, Colette. |
Contributors | Lacasse, Raynald, |
Publisher | University of Ottawa (Canada) |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
Format | 147 p. |
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