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"Les règles de la folie" ou sur l'introduction du syndrome prémenstruel dans les cours canadiennes de justice.

Traînant les vestiges du passé, notre société actuelle est de fait marquée du sexisme lequel est repérable dans tourtes ses structures et ses stratifications, y compris l'appareil judiciaire. Sous ce prisme, nous avons voulu vérifier in globo si l'introduction du SPM en cour, que ce soit à titre de défense ou qu'il soit utilisé contre la femme en situation de demanderesse/défenderesse, pouvait s'inscrire dans ces pratiques d'oppression contre les femmes. De quelles représentations sociales des femmes et de leur cté participe cette agence de contrôle social? Pour éclairer cette zone d'ombre, il fallait nécessairement mettre en lumière ce que la reconnaissance du syndrome prémenstruel (SPM) par les tribunaux signifiait et impliquait autant pour les femmes directement impliquées dans le processus judiciaire que pour celles en général. De ces considérations, il s'agissait enfin de se positionner par rapport à la pertinence du SPM dans le champs de la transgression et de son usage en cour sous quelque forme que ce soit. À cette fin, nous nous sommes servi/e/s de 6 transcriptions judiciaires, relevant des instances criminelle et civile, à l'intérieur desquelles nous avons effectué une analyse documentaire. (Abstract shortened by UMI.)

Identiferoai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/9328
Date January 2000
CreatorsHarvey, Manon.
ContributorsCellard, André,
PublisherUniversity of Ottawa (Canada)
Source SetsUniversité d’Ottawa
Detected LanguageFrench
TypeThesis
Format205 p.

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