Le but de ce travail de thèse, qui fait partie du projet ANR ReFlex (n° NT 05-2_41686 Renforcer la flexibilité lexicale et syntaxique dans l’expression orale et écrite des adolescents), est l’étude des capacités linguistiques d’enfants et d’adolescents appartenant à une CSP défavorisée et scolarisés en ZEP dans la région de Lyon. Partant du constat que l’adolescence était une période clef du développement de l’expression orale et écrite en situation monologique (Berman, 2006), nous étudions les productions de trois groupes d’enfants monolingues français (scolarisés en CM2 (âge moyen : 10;9), 5ème (âge moyen : 12;7) et 3ème (âge moyen : 15;2)). Les textes ont été produits dans divers contextes de production : à l’oral et à l’écrit, en exposition et en narration. Nous étudions alors le passage de l’enfant du statut de « native speaker » à celui de « proficient speaker » (Berman, 2004:9, 2008:2). L’enfant, après avoir acquis des unités et des règles linguistiques, doit apprendre lors de l’encodage d’un message à s’adapter aux différents contextes communicationnels, etc. : il doit devenir flexible. Des analyses off line ont été effectuées, et mon travail de thèse se concentre essentiellement sur une thématique spécifique : les syntagmes nominaux dans une perspective syntaxique, développementale et discursive. Notre analyse des syntagmes nominaux est fortement inspirée par l’hypothèse de la Preferred Argument Structure (Du Bois 1987) et examine la cohésion référentielle de textes produits dans différents contextes (oral/écrit ; narratif/expositif). Notre but est ainsi de démontrer : (1) que les choix syntaxiques sont gouvernés par les contraintes communicationnelles et (2) que ces contraintes communicationnelles varient selon la modalité de production (oral ou écrite). / The main aim of this research, which is apart of a large project (the ANR project : ReFlex project, n° NT 05-2_41686 Renforcer la flexibilité lexicale et syntaxique dans l’expression orale et écrite des adolescents), is the study of linguistic capacities in lower-class children attending an educational priority school in the suburbs of Lyon. Much development in the ability to produce a monologue text occurs during childhood and adolescence (Berman, 2006). For this reason, I have studied the productions of three groups of French monolingual children (mean age: 10;9 (CM2), 12;7 (5ème) and 15;2 (3ème)). Each participant produced two text types (expository/narrative) in two modalities (written/spoken). The primary focus is on how children grow from “native speaker” to “proficient speaker” (Berman, 2004:9, 2008:2). After having acquired linguistic forms and rules children must learn to adapt their verbal message to the different communicational contexts, etc.: this requires that children become expressively flexible. Off line analyses were conducted, and my PhD thesis tackles a specific theme: noun phrases in a syntactic, developmental and discursive perspective. Our analysis of noun phrases is inspired by the hypothesis of Preferred Argument Structure (Du Bois 1987) and examines referential cohesion in texts produced in different contexts (spoken/written, expository text/narrative text). Our aim is to demonstrate: (1) that language production is governed by communicative constraints; and (2) that those communicative constraints differ for written and spoken production.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2009LYO20053 |
Date | 18 September 2009 |
Creators | Palandre, Audrey |
Contributors | Lyon 2, Fayol, Michel, Jisa, Harriet |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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