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Étude sociolinguistique du français acadien du nord-est du Nouveau-Brunswick

Cette étude porte sur le français acadien du nord-est du Nouveau-Brunswick en adoptant l’approche de la sociolinguistique variationniste (Labov, 1966, 1969, 1971, 1982, 1984). L’étude est basée sur 16 entrevues sociolinguistiques recueillies en 2013 à Caraquet et à St-Simon, deux municipalités dans la Péninsule acadienne. Le corpus est entre autres stratifié selon le réseau social, le sexe, l’âge des locuteurs afin d’explorer le conditionnement social et linguistique des variables ciblées par l’étude et de repérer des changements potentiels en cours par le biais des analyses effectuées en temps apparent.
Les objectifs principaux de la recherche sont de découvrir le fonctionnement de la grammaire sous-jacente du français acadien en menant une étude empirique et quantitative sur la variabilité sociolinguistique de deux variables morphosyntaxiques : (i) l’expression du futur et (ii) l’accord sujet-verbe de la troisième personne du pluriel. Pour ce qui est du futur, le Nouveau-Brunswick est la seule province à ne pas avoir été étudiée d’un point de vue sociolinguistique. Les résultats viennent alors compléter le portrait dressé sur le futur de quatre régions de chacune des provinces atlantiques (King et Nadasdi, 2003 ; Comeau, 2011) et montrent comment le futur en français acadien du Nouveau-Brunswick se comporte par rapport à celui des provinces voisines considérées comme conservatrices. Sur le plan de l’accord sujet-verbe de la troisième personne du pluriel, les résultats de cette étude sont comparés à celles menées avec des données datant d’il y a environ 25 ans (Beaulieu, 1995) d’une région voisine pour entre autres vérifier si les taux sont semblables ou à la baisse et voir si d’autres facteurs que le réseau social joue un rôle dans le maintien de la flexion. Un troisième domaine a aussi été étudié : les emprunts à l’anglais. L’analyse quantitative des emprunts dans un contexte francophone majoritaire permet d’examiner ce qui est emprunté, la fréquence et comment les emprunts sont intégrés dans la langue des locuteurs. Cette étude permet aussi de vérifier si la croyance populaire que le français canadien serait truffé d’anglicismes est fondée ou non.

Identiferoai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/35725
Date January 2017
CreatorsChiasson, Mélissa
ContributorsLevey, Stephen
PublisherUniversité d'Ottawa / University of Ottawa
Source SetsUniversité d’Ottawa
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThesis
Formatapplication/pdf

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