La pensée politique se heurte aujourd'hui à l’impossibilité de définir la communauté politique une fois les catégories traditionnelles (Nation, Peuple, Classe) mises en déroute. À l'heure de la critique de toutes les catégories totalisantes, de toutes les essences, la tâche de penser le commun paraît ardue. Pourtant, trois auteurs de philosophie politique, Giorgio Agamben, Jean-Luc Nancy et Jacques Rancière, ont tenté, dans leurs œuvres respectives, de relever le défi. Ce mémoire passe en revue leurs propositions pour une communauté désubstantialisée, ne s'assemblant plus autour d'une particularité exclusive mais ne sombrant pas non plus dans l'universalisme abstrait. Il présente les prémisses principales sur lesquelles s'appuie cette vision de la communauté : une politique sans archè, la fin de toute téléologie et l'appropriation de l'impropriété. La dernière partie du mémoire présente la proposition de recherche qui stipule que c'est en réactivant le thème de l'exigence communiste que ces trois auteurs peuvent énoncer la communauté politique comme un partage extatique, évitant le piège du libéralisme mais aussi du communautarisme.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : communauté, Jacques Rancière, Jean-Luc Nancy, Giorgio Agamben, extatique, anarchie, Bataille, désœuvrement, singularité, impropriété, commun, exigence communiste.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.4239 |
Date | 10 1900 |
Creators | Koromyslova, Nadejda |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Detected Language | French |
Type | Mémoire accepté, NonPeerReviewed |
Format | application/pdf |
Relation | http://www.archipel.uqam.ca/4239/ |
Page generated in 0.0031 seconds