Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2011-2012 / Les grandes métropoles sont des lieux entendus d'instabilités et de démesure. La théorie sociale et architecturale sur les 'grandes villes' trouve un déséquilibre équivalent dans la condition psychologique métropolitaine. Le corps humain, naturellement éveillé aux moindres sons ou mouvements, se retrouve forcé, dans la cohue et la congestion urbaine, à une attitude inconsciemment blasée. Cette résistance contre la sur-stimulation devient un acte de distanciation intellectuelle, un décalage mental entre l'individu et la foule, l'individu et la ville, et entre l'individu et sa propre subjectivité. Au-delà du blasé se trouve la vie aliénée décrite par Georg Simmel : la vie sous la structure hautement organisée de la ville d'argent et d'échanges. Cette recherche regarde ensuite les produits de modernisation de trois grandes capitales de la modernité, soit Paris, Berlin et New York, y montrant l'évolution de la rationalité moderne avec les grands boulevards, les foules, les monuments, les expositions, la neurasthénie, l'électricité, les gratte-ciels ou les amusements. Un vertige métropolitain devient une situation de transgression urbaine, un asynchronisme entre la subjectivité et la métropole rationnelle de la modernité.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/22688 |
Date | 18 April 2018 |
Creators | Jacques, Olivier |
Contributors | Teyssot, Georges |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | xv, 211 p., application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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