La prise en charge des Personnes Placées Sous Main de Justice (PPSMJ) et plus particulièrement des auteurs d’infraction à caractère sexuel suscitent des interrogations dès lors qu’il s’agit de questionner leur pertinence quant à la prévention de la récidive et la qualité de la réinsertion. Organisé autour d’une double composante, thérapeutique et pénitentiaire, l’accompagnement socio-pénal des PPSMJ tend aujourd’hui à s’inspirer de certaines pratiques étrangères. Centrées sur l’identification de facteurs de risque, de nouvelles approches voient le jour. Cette recherche doctorale vise à mettre en évidence les effets de pratiques de groupes de parole dans les champs thérapeutique (Groupe Thérapeutique Structuré) et pénitentiaire (Groupe de Parole de Prévention de la Récidive). L’hypothèse de ce travail suppose que le produit de la rencontre entre soin thérapeutique et accompagnement pénitentiaire favorise l’empowerment, c’est-à-dire l’autonomisation et la responsabilisation de la PPSMJ. En déconstruisant les objectifs et méthodes et en observant les effets des pratiques émergentes, il s’agit de repérer les évolutions de leurs participants quant à leur rapport à soi, à autrui, à la norme et à l’acte. Analysant distinctement puis conjointement les pratiques, la méthodologie employée décrit leur cohérence interne, leur différenciation et leur éventuelle complémentarité dans le cadre législatif instituant la prise en charge des PPSMJ. La mise en commun des effets de ces pratiques présume alors un lieu de visibilité des changements à l’œuvre lors du parcours socio-pénal. Cet espace, nous l’avons décrit comme un dispositif socio-sanitaire nécessaire à la PPSMJ pour s’inscrire pleinement dans son parcours pénal. / Offenders treatment, and particularly sexual offenders treatment, gives rise to debates when effects on recidivism and reintegration into society is questioned. Split into penitentiary and therapeutic practices, French probationary system takes model on foreign practices. Based on risk factors identification, some new approaches emerge. This research aims to show the effects of new therapeutic and penitentiary practices. Hypothesis is made that therapeutic and penitentiary programs, when both are applied, are favoring empowerment. Analyses of methods and goals, observation of practices, provide a vision of the offenders’ evolution concerning its relation to oneself, others, law and criminal behavior. First, effects practices are analyzed separately and, in a second time, their joint effects are described. Pooling the effects of new practices assume the identification of a specified place to accord to the offender the means to participate wholly into his sentence.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2014REN20040 |
Date | 15 December 2014 |
Creators | Palaric, Ronan |
Contributors | Rennes 2, Moulin, Valérie |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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