Ce travail avait deux objectifs généraux qui consistaient à réaliser le suivi de marqueurs biopsychologiques, tout d'abord a) au cours d'une saison chez des rugbymen professionnels, puis b) au cours de deux matchs d'une compétition de basketball. Plus précisément, nous avons cherché, dans une première étude portant sur l’ensemble d’une saison de rugbymen, à évaluer si le statut de l'athlète en compétition avait des répercussions sur les variations des marqueurs utilisés. Nous retrouvons des diminutions significatives des marqueurs tels que la testostérone, le ratio T/C et le DHEA-S au cours de la saison. Ces résultats laisseraient supposer qu'un niveau de fatigue se serait installé pour l'ensemble du groupe au cours de la saison. Cependant, nous avons rapporté des diminutions de testostérone, de DHEA-S, ainsi que de certains états d'humeurs négative (dépression-découragement et colère-hostilité) uniquement chez le groupe des titulaires. En effet, nous avons montré des résultats biopsychologiques opposés chez le groupe de joueurs qui n'avait pratiquement pas joué de la saison (paradoxalement une perception du surentraînement plus importante que celle des titulaires). Nous avons donc pu mettre en évidence que le statut tenait un rôle important pour rendre compte des réponses biopsychologiques des joueurs quelle que soit la période de la saison. Dans une deuxième étude (b), nous avons choisi de suivre les marqueurs biopsychologiques des joueurs, au cours deux rencontres d'une compétition officielle du championnat espoir de basketball. L'objectif était d'étudier l'évolution des marqueurs biopsychologiques chez des athlètes habitués à disputer des rencontres officielles tous les week-ends et de tester si un processus d'habituation pouvait s'installer chez les joueurs en phase précompétitive. Les résultats rapportés n'ont pas indiqué de signe clair d'habituation au stress précompétitif entre les deux rencontres étudiées. En effet, nous n'avons montré aucun changement significatif des marqueurs biopsychologiques (i.e, cortisol et marqueurs d'état d'anxiété) entre les valeurs de repos et les valeurs précompétitives quel que soit le match. Nous pouvons supposer que par conséquent, le processus d’habituation à la compétition pourrait déjà avoir eu lieu par le passé et les mesures effectuées pourraient n’être que la conséquence de celui-ci. En conclusion, la stabilité des indices biopsychologiques pourrait montrer une forme d'habituation au stress anticipatif chez des joueurs de sport collectif comparés à des sportifs en sport individuel. / This work had two main objectives which were to carry out the monitoring of biopsychological markers, first a) during a season with elite rugby players and b) within two games of a basketball competition. Specifically, we followed up, in a first study, a professional rugby team over a season evaluating whether the status of the competing athlete had an impact on changes in the markers under study. We found significant decreases in markers such as testosterone, the ratio T/C and DHEA-S during the season. These results would suggest that fatigue had increased for the entire group during the season. However, when investigating the role of status, we have only found decreases in testosterone and DHEA-S as well as some states of negative mood (depression, anger) in the group of holders. In the same vein, we have encountered opposite results for the biopsychological markers in the group of players who had been almost never used over the season. Consequently, we can suggest that the status has an important role to account for biopsychological responses of players regardless of the period of the season. In a second study (b), we chose to monitor biopsychological markers of the players in two games of an official competition of basketball championship. Our goal was to study the development of biopsychological markers in athletes used to compete for official meetings and to test if a habituation process could take place among players in the precompetitive phase. The results have not shown clear signs of habituation to precompetitive stress between the two games. We have not shown any significant change in the biopsychological values (i.e., cortisol and anxiety state markers)regardless of the game played. Consequently, the hypothesized habituation process to the competition may have already occurred in the past and results may just be the result of it. In conclusion, the relative stability of biopsychological markers could show a form of habituation to anticipatory stress in team sport players compared to athletes in individual sports.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2015PAUU1001 |
Date | 12 February 2015 |
Creators | Carta, Bastien |
Contributors | Pau, Passelergue, Philippe |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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