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Associations transactionnelles entre l’activité physique et les symptômes dépressifs et anxieux chez les filles et les garçons durant l’adolescence : considération du temps d’écran et du temps de sommeil

Contexte. Les symptômes dépressifs et anxieux font partie des problèmes de santé mentale les plus courants chez les adolescents et peuvent entraîner d’importantes conséquences. Bien qu’il ait été suggéré que la pratique d’activité physique peut en réduire le risque, l’inactivité des jeunes Canadiens tend à augmenter à l’adolescence. Toutefois, la nature de ces liens, ainsi que les différences entre les filles et les garçons, demeurent mal comprises. Si les bénéfices de l’activité physique sur les symptômes dépressifs et anxieux pourraient dépendre des autres habitudes de vie, dont le temps d’écran et de sommeil, les mécanismes sous-jacents à ces associations ont été peu explorés. Objectifs. (1) Examiner les associations bidirectionnelles existant entre l’activité physique et les symptômes dépressifs et anxieux chez les adolescents québécois à 13, 15 et 17 ans en contrôlant pour le temps d’écran et de sommeil. (2) Examiner si ces associations sont médiées par le temps d’écran et de sommeil. (3) Examiner comment elles diffèrent chez les participants en fonction de leur sexe. Méthodologie. Les données sont tirées de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec et sont majoritairement autorapportées par les participants à l’âge de 13, 15 et 17 ans (N = 1556). Des analyses à décalage croisé avec intercepte aléatoire et des analyses multigroupes ont été réalisées. Résultats. Un niveau plus élevé d’activité physique est faiblement associé à un niveau de symptômes dépressifs plus faible de 13 à 15 ans chez les filles et de 15 à 17 ans chez tous les adolescents. Les résultats sont plus inconstants pour l’anxiété, mais davantage de symptômes anxieux à 13 ans sont associés à moins d’activité physique à 15 ans chez les garçons. Un niveau plus élevé de sommeil à 15 ans s’est révélé être un deuxième prédicteur spécifique d’un niveau plus faible de symptômes dépressifs à 17 ans. Aucun effet médiateur du temps d’écran ou du temps de sommeil n’a pu être détecté. Implications. Des interventions préventives visant à promouvoir la pratique d’activité physique dès l’enfance, particulièrement chez les filles, ainsi qu’un temps de sommeil suffisant chez les adolescents plus âgés devraient être mises en place. / Context. Depressive and anxious symptoms in adolescents are prevalent and can have serious consequences. Although it has been suggested that physical activity may reduce the risk of developing these symptoms, inactivity among young Canadians tends to increase during adolescence. However, the nature of the associations between physical activity and depressive and anxious symptoms, as well as the differences between girls and boys, remain poorly understood. Moreover, the benefits of physical activity may depend on other lifestyle habits, including screen time and sleep time, but the mechanisms underlying these associations have not often been explored. Objectives. (1) Examine the bidirectional associations between physical activity and depressive and anxious symptoms in Quebec adolescents at ages 13, 15 and 17 by controlling for screen and sleep time. (2) Examine whether these associations are mediated by screen and sleep time. (3) Examine how these associations differ among participants based on sex. Method. The data are drawn from the Quebec Longitudinal Study of Child Development and are mostly self-reported by participants at ages 13, 15 and 17 (N = 1556). Random intercept cross-lagged panel models and multigroup analyses were conducted. Results. A higher level of physical activity is significantly but weakly associated with a lower level of depressive symptoms at ages 13 to 15 in girls and at ages 15 to 17 in all adolescents. Results for anxious symptoms are more mixed, but higher anxious symptoms at age 13 are associated with less physical activity at age 15 in boys. Higher sleep time at age 15 was found to be a second specific predictor of a lower level of depressive symptoms at age 17. No mediating effect of screen or sleep time was detected. Implications. Preventive interventions should promote physical activity from childhood, particularly among girls, as well as sufficient sleep in older adolescents.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/27997
Date08 1900
CreatorsFortier, Laurianne
ContributorsCastellanos Ryan, Natalie
Source SetsUniversité de Montréal
Languagefra
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

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