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Modélisation analogique du plissement lié à un décrochement de socle : aspects expérimentaux et naturels d'une relation socle-couverture

Le propre d'une structure géologique superficielle est d'être accessible à l'observation directe, par opposition à une structure profonde. Dans bien des cas, ce sont les structures profondes inaccessibles au géologue qui guident les structures superficielles. Afin de remédier à cette lacune d'observation le géologue imagine alors d'innombrables statragèmes ou techniques visant tous à la connaissance, la moins imparfaite possible, des structures profondes et de leurs relations avec la géologie superficielle. Ce travail s'inscrit dans une telle démarche. Notre point de départ était quelque peu abstrait : la mise en évidence de gradients de déformation horizontaux et verticaux dans une zone plissée ; autrement dit l'étude de plis dont les caractéristiques étaient susceptibles de varier horizontalement et verticalement. Très certainement, de nombreux exemples se prêtent à ce genre d'étude, celui du cisaillement vertical d'une couverture sédimentaire sur un décrochement de son socle nous a semblé pouvoir être un cas assez simple et significatif dans ce domaine, nous l'avons donc retenu. On envisage donc deux blocs de socle, plus ou moins rigides et indéformables qui coulissent l'un par rapport à l'autre horizontalement et qui induisent ainsi, dans la couverture sédimentaire qui les surmonte, des plissements : "les terrains superficiels ne faisant que s'adapter à la déformation des parties profondes de l'écorce, sur lesquelles ils reposent" (J. GOGUEL, 1943, p. 363). On espère ainsi observer un gradient horizontal de plissement en allant du décrochement vers les limites latérales de la zone affectée par le cisaillement induit et un gradient vertical lié au fait que la couche inférieure de la série suivra plus intimement les mouvements du socle que la couche supérieure. Afin de disposer de conditions d'observation convenables, nous avons choisi de modéliser une telle zone de décrochement. Le type de modélisation retenu n'a pas été numérique mais analogique car elle permet d'étudier aisément de grandes déformations.

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00579862
Date18 September 1981
CreatorsOdonne, Francis
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

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