This thesis addresses the problems of the autoreferentiality of artworks and of meaning-making. It focuses on Cubism, particularly on artworks by Pablo Picasso and Georges Braque. The aim of this research is to demonstrate how meaning is constructed in these ambiguous artworks through the interplay of the concepts of referentiality and autoreferentiality. It contends that we cannot abstract or neglect any of these principles without distorting the aesthetic quality of these artworks. This research outlines, in this sense, a current problem in the historiography of Cubism, that is, the ambivalence between a process of internal meaning versus of external meaning, which are currently considered as antithetic phenomena. It also contends that only when we consider the conceptual structure of these artworks, can we fully understand their polysemical character or multi-level significance. The main theoretical framework for this analysis is Roman Jakobson's model of communication which provides a definition of the concept of autoreferentiality as a self-addressing process, through its notions of « message » and «poetic function ». Four aspects of the problem of autoreferentiality are thus examined, through the notions of « context », « destinator », « code », and « receptor » as well as their interrelationships in the artworks. It is also in referring to the modern definitions of sign that the problems of autoreferentiality and meaning-making are addressed. / Cette thèse s'intéresse au problème de l'autoréférence ainsi qu'à celui de la constitution du sens de l'oeuvre d'art. Elle a pour objet d'étude le cubisme, en particulier celui de Pablo Picasso et de Georges Braque. L'objectif principal de cette recherche est de démontrer comment s'élabore, par le croisement des concepts de référence et d'autoréférence, le problème de la signification dans ces oeuvres au caractère pour le moins ambigu. La thèse défendue est qu'on ne peut, sous peine de dénaturer l'oeuvre cubiste, faire abstraction de l'une ou l'autre des composantes référentielles et autoréférentielles qui la définissent esthétiquement. Cette recherche s'intéresse, en ce sens, à un problème récurrent dans l'historiographie du cubisme, à savoir celui de l'ambivalence entre la signification interne et la signification externe, qui ont tendance à être vues comme des phénomènes antithétiques. Cette thèse défend aussi l'idée que c'est seulement en considérant la structure conceptuelle de l'oeuvre cubiste qu'on est en mesure de mettre en relief son caractère polysémique. Le cadre théorique général de cette analyse est celui du modèle de la communication de Roman Jakobson, chez qui les concepts de « message » et de « fonction poétique » définissent une caractéristique première de l'oeuvre d'art : celle de se rapporter à soi. À partir de ce modèle sont explorées quatre facettes du problème de l'autoréférence à parttir des notions de « contexte », de « destinateur », de « code » et de « destinataire », dans une mise en valeur de leurs interrelations dans l'oeuvre. C'est ainsi, et en référence aux conceptions modernes de signe, que sont approchés les problèmes de l'autoréférence et de la signification.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.22040 |
Date | January 2008 |
Creators | Beauchemin, Anne |
Contributors | Bronwen Wilson (Internal/Supervisor) |
Publisher | McGill University |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation |
Format | application/pdf |
Coverage | Doctor of Philosophy (Department of Art History and Communications Studies) |
Rights | All items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated. |
Relation | Electronically-submitted theses. |
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