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Co-existence of Atikamekw and industrial forestry paradigms : occupation and management of forestlands in the St-Maurice river basin, Québec

Les territoires forestiers canadiens sont d’une grande importance pour l’industrie forestière, l’économie nationale et les Premières Nations, leurs occupants traditionnels. Au cours des vingt-cinq dernières années, les Premières Nations ont pris une part grandissante à la gestion forestière par le biais des partenariats, des batailles juridiques et des ententes négociées. L’affirmation des droits aborigènes est une tendance mondiale, entraînant des avantages et des défis pour les gouvernements et l’industrie. Suivant cette tendance, les Atikamekw du Québec créent des liens avec les compagnies forestières et planifient un partenariat pour construire une scierie. Cependant, l’industrie et les peuples indigènes comprennent et utilisent certainement de façon différente les forêts. Cette étude de cas explore les paradigmes forestiers propres aux Atikamekw et à l’industrie forestière : leurs systèmes de valeurs, de connaissances et de pratiques qui dirigent leur compréhension et leur utilisation des territoires forestiers. Des méthodes de recherche en sciences sociales ont été utilisées pour cinq sous-études complémentaires : le développement historique de l’utilisation et de la gestion du territoire; la collaboration industrie – Atikamekw; l’occupation contemporaine Atikamekw du territoire; les processus de consultation entre les groupes; et les entrevues avec des membres de chaque groupe. Je propose un cadre analytique afin de décrire chaque paradigme, d’examiner les différences entre les groupes, et de considérer des pistes de rapprochement. Le paradigme industriel et le régime forestier québécois sont fondés sur l’aménagement scientifique de la forêt, principalement pour la production soutenue de matière ligneuse. Par contre, les Atikamekw sont engagés avec notcimik, leur territoire, lié avec leurs connaissances, leurs valeurs et tipahiskan, leur propre système de gestion. Les projets telle que la scierie peuvent répondre aux intérêts spécifiques de chaque groupe. Cependant, le régime forestier restreint la participation Atikamekw ainsi que la capacité des industriels à modifier leurs pratiques. La reconnaissance de différents paradigmes n’exige pas qu’un groupe adopte les croyances de l’autre, ni que les groupes s’entendent sur une seule représentation. Néanmoins, la coexistence souligne le besoin de développer des pratiques et des systèmes de gestion novateurs qui pourraient répondre aux valeurs, aux connaissances et aux compréhensions des différents groupes. / Canada’s forestlands are of great importance for the forest industry, the national economy, and for First Nations, the traditional occupants of these lands. During the last twenty-five years, First Nations have become increasingly involved in forestland management through business ventures, legal proceedings and negotiated agreements. This is an international trend as indigenous peoples assert customary rights to forestlands, and as governments and industry recognize potential benefits of collaboration. Within this trend, the Atikamekw of central Québec are building closer links with forestry companies and planning a joint venture to construct a sawmill. But forest industries and indigenous peoples may have quite different ways of understanding and using forestlands. This case study explores the different forestry paradigms held by the Atikamekw and the forest industry; their systems of values, knowledge and techniques that direct their understanding and use of forestlands. Research techniques from the social sciences were used for five complementary sub-studies: the historical development of forestlands use and management; recent Atikamekw-industry collaboration in forestry; contemporary occupation of forestlands by the Atikamekw; consultation processes between industry and Atikamekw; and interviews with members of each group. I propose an analytical framework to describe each paradigm, examine the differences between the groups, and consider ways of bridging these differences. The forest industry paradigm and Québec’s forestry regime are based on the scientific management of forests, primarily to provide sustainable supplies of wood fibre. In contrast, Atikamekw are engaged with notcimik, forestlands, through their knowledge, values and tipahiskan, their traditional approach to management. Projects such as the sawmill joint venture can respond to particular interests of both groups. However, the forestry regime constrains both Atikamekw participation in management of forestlands and industry capacity to adjust practices to Atikamekw interests. Recognizing different paradigms does not require that one group accepts the beliefs of the other, or that they develop a single common understanding. Rather coexistence emphasizes the need to develop innovative practices and management systems that can respond to values, knowledge and understandings of different groups.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/17894
Date11 April 2018
CreatorsWyatt, Stephen
ContributorsPoirier, Sylvie, Bouthillier, Luc
Source SetsUniversité Laval
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
Typethèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat
Formatapplication/pdf
CoverageQuébec (Province)
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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