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Essays on technology, institutions, and productivity / Essais sur la technologie, les institutions, et la productivité

Utilisant des données sur les expéditions de robots industriels, ce document constate que les secteurs volatils sont automatisés de façon disproportionnée dans les pays avec des règles strictes sur le licenciement. L'idée derrière le résultat empirique est que contrairement aux travailleurs humains, les entreprises peuvent disposer librement des robots, tout comme avec tout autre bien de capital. Puisque les droits des robots ne sont pas protégés par la loi, ils fournissent des services de main d’œuvre à volonté. L'incitation à l'automatisation apportée par la réglementation est plus forte dans les secteurs volatils, où l'incertitude sur les conditions d'affaires augmente les exigences de flexibilité des entreprises. Mes estimations prédisent que dans les secteurs incertains, le pays le plus réglementé (l'Italie) devrait être deux fois plus automatisé que le plus réglementé (États-Unis). Les données montrent que le nombre de robots par employé en Italie est 90% plus élevé qu'aux États-Unis. La stratégie d'identification consiste à exploiter le calendrier différent dans les réformes du travail entre les pays. L'identification provient de l'effet avant-après sur l'investissement sectoriel dans les robots dans les pays réformés (le "groupe de traitement"), vis-à-vis de l'effet avant-après dans les pays où l'EPL n'a pas changé (le "groupe témoin"). Ce document explique pourquoi les entreprises investissent dans l'automatisation. Contrairement à la sagesse conventionnelle, les robots n'augmentent pas la productivité parce qu'ils sont meilleurs ou plus rapides à faire les choses, mais plutôt parce qu'ils augmentent l'efficacité de la répartition. Le lien entre réglementation et automatisation implique que la politique du marché du travail peut être utilisée pour atténuer l'effet perturbateur de la technologie. / Using data on shipments of industrial robots, this paper finds that volatile sectors are disproportionally automated in countries with strict rules on employment dismissal. The idea behind the empirical result is that unlike for human workers, firms can freely dispose of robots, just as with any other capital good. Since robot’s rights are not protected by law, they deliver labor services at will. The incentive to automate induced by regulation is stronger in volatile sectors, where uncertainty about business conditions increase the flexibility requirements of firms. My estimates predict that in uncertain sectors, the most regulated country (Italy) should be twice as automated as the least regulated one (the United States). Data show that the number of robots per employee in Italy is 90% higher than in the United States. The identification strategy consists in exploiting different timing in labor re-forms across countries. Identification comes from the before-after effect on sectorial investment in robots in reformed countries (the \treatment group"), vis-a-vis the before-after effect in countries where EPL did not change (the \control group").This paper sheds light on why firms invest in automation. In contrast to conventional wisdom, robots do not increase productivity because they are better or faster at doing things, but rather because they increase allocative efficiency. The link between regulation and automation implies that labor market policy can be used to mitigate the disruptive effect of technology.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2016PA01E053
Date06 December 2016
CreatorsPresidente, Giorgio
ContributorsParis 1, Coricelli, Fabrizio
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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