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La programmation des contenus des aides à la communication avec sortie vocale chez les jeunes enfants qui ont des besoins complexes en communication

La présente thèse a pour objectif la découverte de pistes pour faciliter la sélection de l’aide à la communication avec sortie vocale (ACSV) et la programmation de son vocabulaire pour les jeunes enfants âgés de 4 à 6 ans qui ont des besoins complexes en communication (BCC). Cette étude a premièrement examiné le vocabulaire de base qui doit être programmé dans les ACSV des jeunes enfants francophones et bilingues qui vivent en situation minoritaire. Cinquante-sept enfants qui fréquentent une école de langue française ont participé aux enregistrements libres en salle de classe. L’analyse du corpus a révélé que 216 mots représentent 80,15% du vocabulaire utilisé par les enfants francophones de la maternelle et du jardin. L’analyse du corpus des enfants bilingues et des enfants qui ont un trouble du langage a donné des résultats comparables. Une seule liste de 200 mots a été produite en combinant le vocabulaire à fréquence et similitude élevée de trois groupes : les francophones, les bilingues et un ensemble d’enfants présentant des troubles du langage. Ces mots devraient être programmés dans les ACSV des jeunes enfants francophones et bilingues qui fréquentent une école de lange française dans un milieu minoritaire, quelle que soit leur habileté linguistique. Ces nombres sont semblables à ceux des études qui ont été effectuées en anglais aux États-Unis et en Australie, sauf que les mots ne sont pas les mêmes. D’ailleurs, seulement 61,50 % des mots de base de notre étude se trouvent sur la liste anglaise la plus récente. Une traduction n’aurait donc pas suffi et, dans cette perspective, notre étude s’avère importante. En outre, seulement 44,50 % des mots de base de notre étude se trouvent sur la liste de sélection de vocabulaire présentement utilisée chez la population francophone au Nord de l’Ontario. L’impact des facteurs cognitifs et linguistiques sur la navigation dans les ACSV a ensuite été analysé. Soixante-cinq enfants âgés de 48 à 77 mois ont participé aux évaluations cognitives, linguistiques et à une épreuve de navigation à l’aide du iPad2™. Bien que des corrélations significatives aient été trouvées entre la navigation et plusieurs facteurs cognitifs et linguistiques, il appert, en fin de compte, que le sous-ensemble pragmatique de facteurs permettant le mieux de prédire la capacité de navigation chez les jeunes enfants inclut l’attention, la catégorisation et le raisonnement. Lors de l’évaluation en suppléance à la communication (SC), les compétences d’attention, de catégorisation et de raisonnement devraient être prises en considération afin de mieux assurer la bonne sélection de l’ACSV. Les résultats de cette étude permettent d’établir les mots nécessaires lors de la programmation des ACSV pour les jeunes enfants francophones et bilingues en milieu minoritaire, et ils suggèrent que trois sous-tests du Leiter-R pourraient être utilisés pour déterminer l’habileté de naviguer dans une ACSV qui a une pagination dynamique.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:OSUL.10219/2031
Date31 July 2013
CreatorsRobillard, Manon
PublisherLaurentian University of Sudbury
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThesis

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