Streptococcus suis est une bactérie pathogène qui cause d'importantes pertes économiques dans l'industrie porcine à travers le monde. Comme il n’existe pas de vaccins commerciaux en Amérique du Nord, l'utilisation d'autovaccins administrés aux cochettes/truies pour induire des anticorps passifs chez les porcelets représente une alternative intéressante pour les producteurs. Cependant, il n’existe aucune production standardisée de ces vaccins et le produit final peut être très différent d'un laboratoire agréé à l'autre. Dans la présente étude, un vaccin autogène (« bacterin ») polyvalent contenant les sérotypes 1/2, 2, 5, 7 et 14 de S. suis a été préparé par un laboratoire agréé et utilisé dans un programme de trois doses administrées aux cochettes par voie intramusculaire. La réponse humorale (anticorps) chez les cochettes ainsi que le transfert passif d'anticorps aux porcelets ont été évalués. Contrairement à ce qui avait été publié précédemment avec un vaccin autogène produit par une autre compagnie, la réponse anticorps accrue observée chez les cochettes vaccinées était suffisante pour améliorer le transfert d'anticorps maternels aux porcelets âgés de 3 à 5 semaines. Cependant, les porcelets resteraient encore sensibles à la maladie à S. suis qui apparaît souvent pendant la deuxième partie de la période en pouponnière. Le niveau élevé d'anticorps n'a pas affecté l'excrétion de S. suis (ainsi que celle de sérotypes spécifiques de S. suis inclus dans le vaccin) chez les cochettes et les porcelets. Bien que tous les traitements antibiotiques aient été absents pendant l'essai, l'effet protecteur clinique du programme de vaccination avec le vaccin autogène n'a pas pu être évalué, car des cas limités d’infection à S. suis étaient présents pendant l'essai. D'autres essais pour évaluer l'utilité de la vaccination des cochettes/truies avec des vaccins autogènes pour protéger les porcelets de pouponnière devraient être réalisés. Il est nécessaire, pour les futurs essais sur le terrain, de toujours inclure un groupe témoin non vacciné, d'éliminer si possible tout traitement antimicrobien dans l'élevage et de confirmer l'étiologie des cas cliniques par un diagnostic en laboratoire lors de l'évaluation de l'effet protecteur de tels vaccins autogènes. / Streptococcus suis is a bacterial pathogen that causes important economic losses to the swine industry worldwide. Since there are no commercial vaccines available in North America, the use of autogenous vaccines applied to gilts/sows to induce maternal antibodies to protect piglets is an attractive alternative for producers. However, there is no universal standardization in the production of such vaccines and the final product may be highly different among licenced laboratories. In the present study, a polyvalent autogenous vaccine (“bacterin”) with S. suis serotypes 1/2, 2, 5, 7 and 14 was prepared by a licenced laboratory and used in a three-dose program given to gilts intramuscularily. The humoral (antibody) response in gilts as well as the passive transfer of antibodies to piglets were evaluated. Different from what was previously published with an autogenous vaccine produced by a different company, the increased response seen in vaccinated gilts when compared to non-vaccinated animals was sufficient to improve maternal antibody transfer to piglets of 3 to 5 weeks of age. However, piglets would still remain susceptible to S. suis disease that often appears during the second part of the nursery period. The high level of antibodies did not affect S. suis (as well as that of specific serotypes of S. suis included in the vaccine) shedding by both, gilts and piglets. Although all antibiotic treatments were absent during the trial, the clinical protective effect of the vaccination program with the autogenous vaccine could not be evaluated, since limited S. suis clinical cases were present during the trial. Further trials to evaluate the usefulness of gilt/sow vaccination with autogenous vaccines to protect nursery piglets should be done. There is a need, for future field trials, to always include a control non-vaccinated group, to eliminate if possible any antimicrobial treatment in the farm and to confirm the etiology of clinical cases by a diagnostic laboratory when evaluating the protective effect of such autogenous vaccines.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/27347 |
Date | 07 1900 |
Creators | Jeffery, Alison |
Contributors | Segura, Mariela |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | thesis, thèse |
Format | application/pdf |
Page generated in 0.0026 seconds