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L' Albanie dans la politique étrangère de la France (1919-juin 1940).

Entre 1919-1939/40, la France était prise dans un jeu délicat à l'égard de l'Albanie : elle reconnaissait la primauté des intérêts politiques et économiques italiens en Albanie mais, en même temps, la France était consciente que tout cela risquait de mettre en péril l'indépendance albanaise. L'intérêt de la France en Albanie était le maintien de l'indépendance de ce pays afin qu'il ne devient une arrière base de l'Italie contre la Yougoslavie. II y avait aussi un autre intérêt français, une volonté de "présence" en Albanie qui était générée par le statut de la France de grande puissance. C'est en vertu de cet aspect que la France entend être " présente " en Albanie par deux institutions visibles, un lycée et une mission archéologique, qui compensent assez bien le développement limité des relations politiques et économiques. De ce fait, malgré la proximité géographique et l'intensité des échanges politiques et économiques, l'Italie n'arrive pas s'imposer en Albanie comme puissance culturelle dominante. Dans l'entre-deux-guerres, la France et l'Albanie se redécouvrent réciproquement. C'est dans cet intervalle qu'on assiste à l'établissement des premières relations institutionnelles bilatérales et c'est à cette époque qu'on signe les premiers documents juridiques bilatéraux. C'est entre les deux guerres que se constitue une communauté d'albanais en France et que les premiers groupes organisés de touristes français arrivent en Albanie, que se nouent les premières relations économiques bilatérales.

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-01011589
Date30 September 2013
CreatorsPopescu, Stefan
PublisherUniversité Panthéon-Sorbonne - Paris I
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
Languagefra
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

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