Suite aux directives européennes incitant les constructeurs de moteurs électriques à supprimer<br />de leur offre, les moteurs à faible rendement, une politique de conception de moteurs à haut<br />rendement est engagée. Toutefois, l'évaluation préalable, en simulation, de ce paramètre, et<br />notamment des pertes fer de la machine reste aujourd'hui un problème difficile. Dans cette<br />optique, depuis quelques années, un modèle, nommé « Loss Surface », de calcul a posteriori<br />des pertes fer sous le logiciel éléments finis Flux2D™ a été développé. Au cours de ce travail,<br />plusieurs améliorations sont apportées à ce modèle LS. Un nouveau banc de caractérisation à<br />partir d'un onduleur de tension performant a permis de prolonger en fréquence la surface<br />dynamique LS. Une nouvelle formulation de l'identification de la contribution dynamique, plus<br />simple, a également été réalisée. Au final, les gains apportés sont conséquents. Deux machines<br />synchrones à aimants aux caractéristiques très différentes ont ensuite été utilisées pour évaluer<br />les améliorations sur des structures complexes. La première machine, nous a permis de tester<br />l'impact du niveau d'induction sur l'évolution des pertes fer, et la seconde machine, l'influence<br />de la fréquence. Deux phénomènes physiques importants ont également été étudiés afin de<br />connaître leurs contributions aux pertes d'origine magnétique : les pertes par courants induits<br />dans un matériau massif tel qu'un aimant, et l'effet sur les propriétés magnétiques des contraintes<br /> mécaniques induites par le poinçonnage du circuit magnétique.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00169903 |
Date | 16 December 2005 |
Creators | Gautreau, Thierry |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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