Depuis le début de sa carrière, la metteure en scène Brigitte Haentjens favorise une approche du théâtre qui allie des textes percutants à un jeu physique rigoureux. Surtout au sein de Sibyllines, sa propre compagnie, elle développe cette esthétique corporelle tout en explorant le féminin dans son choix de textes et ses distributions. Par l’utilisation de topoï dans la création d’images scéniques – la fragmentation des textes, le jeu frontal, la répétition et la juxtaposition des paroles ou des gestes – Haentjens établit plusieurs degrés de lecture simultanés. Chaque système scénique vient ainsi agir sur le corps du comédien de manière à créer des images complexes et conflictuelles.
La présente étude donne un aperçu des divers procédés qui installent une ambiguïté dans la représentation du corps féminin chez Haentjens. Pour ce faire, nous nous référerons à des exemples tirés des spectacles Hamlet-Machine (2001), La Cloche de verre (2003) et Médée-Matériau (2004), qui constituent un cycle précis dans le théâtre de Sibyllines, où les petites salles et l’intimité de la scénographie permettent de perturber le rapport établi entre spectateurs et comédiens.
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/22883 |
Date | January 2012 |
Creators | Lalonde, Gabrielle |
Contributors | Schryburt, Sylvain |
Publisher | Université d'Ottawa / University of Ottawa |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
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