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Espace et poésie chez Baudelaire : typographie, thématique et énonciation

Cette thèse porte sur la valeur et le fonctionnement de la spatialité dans la poésie baudelairienne. Il s'agit surtout du procédé d'encadrement qui permet paradoxalement de produire dans son sein l'impression de profondeur, ce que Baudelaire appelle "l'infini dans le fini". Un de nos enjeux consiste à démontrer la place majeure qu'occupe cette esthétique dialectique dans sa poésie entre 1857 et 1863 en particulier, période où sont composés la deuxième édition des Fleurs du Mal et la plupart des Petits Poèmes en prose. Notre travail s'articule en trois parties qui analysent différents aspects de l'espace poétique. La première analyse l'effet visuel de la mise en page des Fleurs du Mal, avec le blanc qui marque la division du poème en parties, la ligne de blanc, les marges, les signes de ponctuation. Ce qui nous conduit à la question de la spatialité textuelle du poème en prose. Dans la deuxième partie, l'analyse porte, surtout dans Le Spleen de Paris, sur une autre spatialité, celle qu'ouvre la représentation des objets récurrents d'encadrement comme le cadre, l'horloge, la fenêtre ou les yeux. Enfin, la dernière partie ajoute à ces deux dimensions de l'espace celle qui concerne l'instance de discours, pour le traitement de laquelle nous recourons à l'analyse linguistique et pragmatique. Ainsi, cette thèse vise à mettre en évidence l'existence d'une homologie associant, sous le même signe de "l'infini dans le fini", des composants aussi essentiels que différents (typographie, thématique et énonciation) de la poésie baudelairienne entre 1857 et 1863.

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-01069650
Date06 December 2011
CreatorsHirota, Daichi
PublisherUniversité de la Sorbonne nouvelle - Paris III
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
Languagefra
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

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