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Dynamique du nationalisme québécois, 1960--1976

Le mouvement nationaliste québécois persiste malgré un contrôle social fédéral hostile à son égard et la mondialisation qui tend à homogénéiser la culture. Quels facteurs soutiennent cette persistance?
À l'aide de la théorie des mouvements sociaux de Neil Smelser, un regard sur la période 1960 à 1976 permet d'établir que le nationalisme québécois est un mouvement social axé sur des valeurs. Il tire sa conductibilité dans une cohésion sociale et est soutenue par plusieurs facteurs. Des tensions sociales dans la communauté francophone du Québec, des représentations qui y sont formulées, des motivations et des moyens qui sont développés en vue de résoudre les tensions, le leadership ainsi que les effets du contrôle social interviennent dans une dynamique. Chacun de ces facteurs, ajouté à la dynamique, contribué à déterminer la persistance du mouvement. Tant que la dynamique demeurera, le Parti Québécois, le leadership nationaliste, peut maintenir la mobilisation en faveur de l'objectif de l'autonomie nationale, présentée comme une solution adéquate aux tensions de divers niveaux (politiques, économiques, culturelles et sociales), Plutôt qu'un contrôle social hostile, les négociations politiques offriraient de meilleures chances d'intégration constitutionnelle des aspirations nationalistes.

Identiferoai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/26497
Date January 2003
CreatorsKapenda, Marc
ContributorsGingras, François-Pierre,
PublisherUniversity of Ottawa (Canada)
Source SetsUniversité d’Ottawa
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThesis
Format161 p.

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