Cet essai étudie la fonction et le fonctionnement de la figure rimbaldienne dans la première partie de l'œuvre romanesque de Philippe Soupault. Nous formulons, d'une part, l'hypothèse que l'œuvre de Soupault est une lecture de l'œuvre-vie de Rimbaud, et proposons pour le vérifier une étude de la première décennie d'écriture de Soupault, soit de 1917 à 1925. Ce faisant, notre étude met au jour la figure rimbaldienne telle qu'elle apparaît et migre dans les poésies et la prose d'abord; puis étudie son fonctionnement et son évolution dans l'œuvre de Soupault. Plus simplement, il s'agit de voir comment le roman, lieu de représentation du monde, est structuré par une poétique placée sous le signe de l'échec et un idéal de rupture fondé sur le principe d'imitation de Rimbaud. Cette mise en perspective nous permet, à terme, de rendre hommage à une œuvre souvent oubliée derrière celle d'un Breton ou d'un Aragon, et surtout d'en souligner l'originalité et la sensibilité.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/44336 |
Date | 18 June 2021 |
Creators | Savard, Marie-Hélène |
Contributors | Savard, Josée |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | vi, 92 feuillets, application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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