La prédation exercée par le Chat domestique (Felis silvestris catus) joue un rôle majeur dans la conservation de certaines espèces proies et la prévention de zoonoses. L'objectif de cette étude était d'identifier les facteurs de variation de cette prédation en milieu rural. L'étude a été conduite dans les Ardennes. La population étudiée comptait 143 individus, dont 44 % de chats de propriétaire (nourris ad libitum, 80 % stérilisés) et 56 % de chats de ferme (peu nourris, non stérilisés). Le DNA metabarcoding et le génotypage ont permis de détecter la fréquence d'apparition des aliments dans des fèces collectées sur le terrain et d'attribuer ces fèces à l'une ou l'autre des catégories de chats. Des individus ont été équipés de colliers GPS et d'accéléromètres tridimensionnels. L'éthogramme accélérométrique d'une séquence de chasse a été construit afin de pouvoir, à terme, relever les événements de prédation et de consommation des proies des individus équipés. Enfin, des variables associées à la prédation ont été mise en relation avec leur sociabilité envers les humains. Les chats ont essentiellement consommé des rongeurs et des aliments d'origine anthropique. En été, les chats de propriétaire chassaient aussi fréquemment que les chats de ferme, tandis qu'en hiver ils chassaient beaucoup moins souvent que ces derniers. Les chats de propriétaire ont de plus petits domaines vitaux que les chats de ferme. Les deux catégories de chats ont un rayon d'action restreint lorsque la pluviométrie est élevée et ont pour proies principales Microtus arvalis et Arvicola terrestris. Le degré de sociabilité des chats vis-à-vis des humains semble affecter leur succès de capture diurne de proies. / The predation exerted by the Domestic cat (Felis silvestris catus) is of special concerns for conservation and prevention of zoonosis issues. This study aims to identify the factors of variation of the predation exerted by cats in a rural landscape. It has been conducted in the Ardennes region. The population studied was composed of 143 individuals, including 44% of house cats (fed ad libitum, 80% sterilized) and 56% of farm cats (poorly fed, not sterilized). DNA metabarcoding and genotyping technics allowed to detect occurrences of food items in field-collected feces and to attribute those feces to one or the other cat categories. Some individuals were equipped with a collar composed by a GPS unit and a tri-axial accelerometer device. The ethogram of a hunting sequence based on accelerometry was constructed to gather information concerning the occurrences of predation and the consumption of the preys by the equipped individuals. Finally, some variables associated to the predation were put in relation with the sociability of cats towards humans. The cats essentially consumed rodents and anthropogenic food. During the summer, the house cats were hunting as frequently as the farm cats, whereas during the winter they were hunting a lot less comparing to the farm cats. Both cat categories have smaller daily movement range during high rainfall periods and their main preys are Microtus arvalis and Arvicola terrestris. The sociability degree of the cats towards humans seems to affect their diurnal stalk success.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2014REIMS032 |
Date | 19 December 2014 |
Creators | Forin-Wiart, Marie-Amélie |
Contributors | Reims, Poulle, Marie-Lazarine |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
Page generated in 0.0031 seconds