In the current contemporary Chinese context, still caught up with a
governmental censorship of the media productions as well as information
circulation, creators must find diverse ways to express themselves freely.
Several styles of cinemas cohabit in this country hustled by political
ideologies. Two main categories are divided, opposed and intermingled, the
“mainstream” cinema and the “independent” cinema. It is via the medium of
cinema and more particularly that of the present generation of Chinese
directors that will be highlighted the emergence of new creative subjectivities.
These subjectivities are in a constant dance with the State in the reaching of
professional achievement while maintaining the status of artistic
independence.
The author will look into the evolution of the notion of Chinese identity from
the 1990s until today. Rising from an opposition between tradition and
modernism, the formation of new subjectivities is founded on a constant
negotiation with the imposing forces of globalization but also in relation with
the Chinese State. One currently speaks about an easing of communist rigidity
and even the emergence of neoliberal tendencies. This would lead to the
creation of a Chinese identity, brought up to date in tune with the assertion of
individual desires at the expense of the community. The collective experiment
is set aside to make room for the subjectivity of creative individuals, who
create while positioning themselves as a unit in interrelationship with society. / Dans le contexte actuel d’une Chine contemporaine encore aux prises avec
une censure gouvernementale des productions médiatiques ainsi que de la
diffusion de l’information, les créateurs doivent trouver des voies détournées
afin de s’exprimer librement. Plusieurs styles de cinémas cohabitent dans ce
continent bousculé par les idéologies politiques. Deux grandes catégories se
distinguent, s’opposent, s’entremêlent et se côtoient, c’est-à-dire, le cinéma
« mainstream » et le cinéma « indépendant ». C’est via le médium du
septième art et plus particulièrement celui de la génération actuelle de
réalisateurs chinois que sera mise en relief l’émergence de nouvelles
subjectivités créatives. Ces subjectivités sont engagées dans une danse
constante avec l’État dans l’atteinte de l’accomplissement professionnel tout
en maintenant le statut d’indépendance artistique.
L’auteure tentera d’approfondir l’évolution de la notion de l’identité chinoise
des années 1990 à aujourd’hui. Découlant d’une opposition entre tradition et
modernisme, la formation de nouvelles subjectivités est fondée sur une
négociation constante avec les forces imposantes de la globalisation mais
aussi avec l’État chinois. On parle actuellement d’un assouplissement de la
rigidité communiste, voire même l’émergence de tendances néolibérales, qui
auraient pour effet de mener à la création d’une identité chinoise actualisée en
diapason avec l’assertion des désirs individuels, et ce, au profit de la
collectivité. L’expérience collective est mise de côté pour faire place à la
subjectivité d’individus créateurs qui créent en se positionnant en tant
qu’unité en interrelation avec la société.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/6846 |
Date | 04 1900 |
Creators | Proulx, Marie-Josée |
Contributors | White, Bob |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation |
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