Return to search

Pratiques anthroponymiques et identités sociales en Angleterre. / Naming practices and social identities in England from the mid-tenth century to the mid-eleventh century

Au nombre des éléments de la vie sociale, le nom est un des plus universels. En effet, il est à la base de toute communication, dans la mesure où il permet de désigner un tiers. Cependant, le nom n'est pas neutre: il porte du sens et il permet souvent d'identifier les groupes auxquels un individu se rattache. L'étude des noms permet de comprendre une des multiples manières qu'ont les acteurs de s'inscrire dans le champ social. Le nom est une marque d'appartenance, consciente ou non, assumée ou non par son porteur. Sa dation, sa circulation, sa mémoire sont autant d'éléments qui peuvent nous renseigner sur le fonctionnement de la société. Comme outil linguistique et objet de la parole collective, mais aussi grâce à son contenu sémantique et à des phénomènes d'écho entre homonymes, le nom contribue à définir l'individu, mais aussi à l'ancrer dans le champ social. Grâce à la plupart des sources anglo-saxonnes des Xe-XIe siècles, nous menons à bien une étude complète de l'usage et des représentations du nom. Le nom peut en effet avoir des significations variables; il peut même recouvrir des identités contradictoires. Notre but, à ce titre, est de saisir tous ces niveaux de signification et d'articuler ces différentes identités. En constituant des corpus de noms et en les replaçant dans des groupes de parenté, dans des familles culturelles et dans d'autres types de communautés, nous montrons l'importance du nom pour signifier l'identité des hommes, tantôt en les distinguant les uns des autres (identité individuelle), tantôt en les inscrivant dans un ensemble d'identités collectives (notamment la parenté). / Among the elements of social life, the name is one of the most universal. Indeed, it is at the root of all communication, insofar as it allows you to designate a third party. However, the name is not neutral : it carries meanings and it often makes possible to identify the groups to which an individual belongs. The study of names thus allows you to understand how the actors are part of the social field. The name is a sign of affiliation, conscious or not, assumed or not, by the holder. Its giving, its circulation and its memory are all elements that can inform us about how societies do work. As a linguistic tool and as an object of the collective speech, but also through its semantic content and through the echoes it creates between homonyms, the name contributes to defining the individual, but also rooted him in the social field. Thanks to most of the late Anglo-Saxon sources, we carry out a comprehensive study about the naming practices and the representations of naming. The name may indeed have varying meanings and may even cover conflicting identities. Our aim, as such, is to capture ail of these levels of meanings and articulate these different identities. By setting up corpora of names and by replacing them in kinship groups, in cultural families and in other types of communities, we show the importance of the name to signify the identity of men, sometimes by distinguishing them from one another (individual identity), sometimes by placing them in a set of collective identities (mostly relatives).

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2013PA010646
Date09 December 2013
CreatorsLestremau, Arnaud
ContributorsParis 1, Le Jan, Régine
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

Page generated in 0.0019 seconds