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Transgression et institution,<br />un paradoxe artistique : 1980-2000

La modernité artistique a cela de particulier qu'elle accorde souvent une " aura " subversive ou transgressive aux œuvres qu'elle voit émerger. Que cette évaluation s'établisse sur le vif (pratique du critique d'art) ou qu'elle prenne forme a posteriori (pratique de l'historien de l'art), elle semble dans la plupart des cas un critère incontournable auquel toute œuvre doit répondre positivement, parfois même au risque de l'anachronisme. Pour nombre d'observateurs les récentes collaborations entre les artistes et l'institution prend la forme d'une récupération de l'art par le pouvoir en place. Suivant ce grief, tout artiste qui participe au précessions institutionnel devient suspect, à plus forte raison lorsque l'artiste revendique une forme d'art transgressive. Toutefois, on remarque que nombre d'artistes continuent à revendiquer une posture transgressive, attitude qui n'est pas sans poser nombres de problèmes inédits.

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00173681
Date14 November 2006
CreatorsAlcalde, Maxence
PublisherUniversité Paris VIII Vincennes-Saint Denis
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

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