Cette thèse examine la Responsabilité Sociale de l'Entreprise (RSE), précise ses enjeux, étudie les stratégies de communication de ses acteurs et détermine les conditions de l'impact financier des informations Environnementales, Sociales et de Gouvernance d'entreprise (ESG). Le premier chapitre discute des théories du bienfondé de la RSE puis présente plusieurs faits stylisés sur ses sources, sa localisation, son lexique et son évolution temporelle. Le deuxième chapitre propose une nouvelle grille de notation de la performance extra-financière des entreprises, tenant compte de spécificités sectorielles. Ainsi, l'environnement y est plus fortement pondéré pour les entreprises pétrolières que pour les banques, où la gouvernance est l'enjeu principal. Le troisième chapitre analyse les stratégies de communication RSE des entreprises, des médias et des ONG. Lorsqu'elles sont critiquées par des sources externes sur l'un des critères ESG, les entreprises font profil-bas sur ce critère et contre-attaquent en divulguant plus d'informations sur les autres critères. Au sein d'un secteur, les firmes sont moutonnières sur leur critère ESG majeur; tandis qu'on observe des comportements de passager clandestin sur les critères mineurs. A double-tranchant, leur communication sur leur critère majeur a un effet positif sur leurs relations publiques, mais les expose aussi aux attaques externes. Le dernier chapitre examine l'impact des divulgations d'informations ESG sur la rentabilité des firmes. Globalement, seules les informations négatives divulguées par les médias ont un impact significatif à court terme, négatif. La carotte est donc mieux répercutée que le bâton et les annonces des firmes et des ONG ne sont pas sources de rentabilités anormales. La réputation ESG des entreprises dans les médias est un bouclier de bienveillance contre les pertes liées aux évènements ESG négatifs. La proximité linguistique et le lexique des titres des annonces modulent également leur impact. / This thesis investigates Corporate Social Responsibility (CSR), specifies its stakes, examines the communication strategies of its actors and determines the conditions of the financial impact of Environmental, Social and corporate Governance (ESG) news. The first chapter discusses the CSR theories and provides several stylized facts about its sources, its location, its lexicon and its temporal evolution. The second chapter proposes a new grid of extra-financial business rating, taking into account sectorial specificities. Thus, environment is more heavily weighted for oil companies than banks, where governance is the main issue. The third chapter analyzes the CSR communication strategies of firms, media and NGO. When criticized by external sources on one ESG concern, companies adopt a low-profile on this criterion and counter-attack by disclosing more information on the other criteria. Within a sector, firms are sheep like on their ESG major concerns; while they adopt free-riding behaviors on the minor criteria. Double-edged, firms' disclosures on major concerns have a positive effect on their public relations, but also expose them to external attacks. The final chapter examines the impact of ESG information disc10sure on the financial profitability of firms. Overall, only negative information disclosed by the media have a significant negative impact in the short run. The carrot is better reflected than the stick and the announcements of firms and NGO are not a source of abnormal returns. The firms' ESG reputation in the media is a goodwill shield against the losses following negative ESG events. Linguistic proximity and the lexicon of announces' titles also modulate their impact..
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2013PA010044 |
Date | 18 October 2013 |
Creators | Petit, Aurélien |
Contributors | Paris 1, Capelle-Blancard, Gunther |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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