My dissertation examines the obscuring of models' labor on SuicideGirls.com, an "alternative" social network porn site. In the early 2000s, a moral panic arose about porn's widespread diffusion in North American culture. Just as these claims of "pornification" reached a critical mass, a different narrative emerged. I found in media accounts and in personal conversations an interest in the potential for a new kind of "alternative" porn. SuicideGirls was the most visible of these websites. The site became known for empowering its models by providing these women with a platform to express themselves as "authentic" subjects. While many feminists have argued that sex work has the potential to be empowering, what is novel about SuicideGirls is the way the site came to be perceived as actively producing porn that empowers women, in spite of site management's claims that SuicideGirls was not a porn site, but rather one that showcased pin-up imagery. This positioning attracted considerable media attention and no small share of controversy. While early accounts were often glowing, the tenor of media coverage shifted dramatically in 2005, when some thirty SuicideGirls models departed the site and went to the press to publicize their issues with sexual harassment, pay scale, and contractual disputes over ownership of their images, as well as the site's censorship of their complaints. My dissertation arises directly from these labor complaints. My analysis positions the site in relation to both pro-sex and anti-porn feminisms, as well as to emerging scholarship on new media labor practices, in order to articulate how SuicideGirls framed its models' participation as something other than work. I position my work in relation to recent scholarship that attempts to critically examine and engage with these arguments about appropriate feminine sexuality and online labor, with the hope that my contribution to these debates will be directly applicable to "real world" situations such as the working conditions of SuicideGirls models. / Ma thèse examine l'occultation du travail des modèles sur le site SuicideGirls.com, un portail pornographique de réseautage social "alternatif". Au début des années 2000, une panique morale est survenue autour de la question de la diffusion généralisée de la pornographie dans la culture nord-américaine. Au moment où ces affirmations de "pornification" atteignaient leur masse critique, une interprétation différente a émergé. J'ai remarqué dans les explications des médias, ainsi que des échanges personnels, un intérêt dans la possibilité d'un nouveau type de pornographie "alternative". SuicideGirls était le plus visible de ces sites internet. Le site a été reconnu pour le pouvoir dont il dote les femmes qui y sont présentées, en plus de fournir une plateforme pour qu'elles puissent s'exprimer en tant que sujets "authentiques". Alors que plusieurs féministes ont soutenu que le travail du sexe peut conférer un certain pouvoir aux femmes, la nouveauté de Suicide Girls réside dans la manière dont le site en est venu à être perçu comme produisant activement de la pornographie conférant un tel pouvoir et ce, malgré les affirmations de la direction du site selon lesquelles SuicideGirls n'était pas un site pornographique, mais plutôt un site montrant des images de pin-up. Cette position a attiré une attention médiatique considérable et une part remarquable de la controverse. Alors que les premiers comptes-rendus étaient élogieux, la teneur de la couverture médiatique s'est transformée dramatiquement en 2005 quand une trentaine de modèles de SuicideGirls ont quitté le site et ont faire part à la presse des problèmes de harcèlement sexuel, d'échelle salariale et de disputes concernant les contrats et les droits sur leurs images, en plus de la censure que le site maintenait au sujet de leurs plaintes. Ma thèse émerge directement de ces plaintes concernant le travail. Mon analyse pose le site vis-à-vis tant les pro-sexes que les féministes s'opposant à la pornographie, de même que certains domaines d'études émergents sur les nouvelles pratiques médiatiques du travail, dans le but d'articuler comment SuicideGirls a construit la participation de ses modèles en tant que quelque chose qui n'est pas du travail. Je situe mon propos en relation avec des études récentes qui tentent d'examiner et d'investir de manière critique des arguments relatifs à une sexualité féminine appropriée et le travail en ligne, dans l'espoir que ma contribution à ces débats sera directement applicable à des situations concrètes comme celles des conditions de travail des modèles de SuicideGirls.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.107624 |
Date | January 2012 |
Creators | Wurster, Jessica Diane |
Contributors | Carrie Rentschler (Supervisor) |
Publisher | McGill University |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation |
Format | application/pdf |
Coverage | Doctor of Philosophy (Department of Art History and Communications Studies) |
Rights | All items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated. |
Relation | Electronically-submitted theses. |
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