L’innovation est aujourd’hui devenue le principal moteur de la compétitivité d’une nation, permettant ainsi une croissance durable et la création d’emploi. Ce concept d’innovation a été repris depuis plusieurs années aussi bien par les pays émergents comme industrialisés. Le Japon a entamé ce processus dès le milieu des années 90 à travers une loi cadre sur les Sciences et Technologies appelée Basic Plan afin de s’affirmer comme un des pays leader en matière d’innovation pour son bien-être économique et social. Les politiques de Clusters s’inscrivent dans cette perspective et les deux plans nationaux mis en place au début des années 2000 ont pour but de créer au niveau des régions des centres d’excellence compétitifs et productifs dans un contexte de concurrence mondialisé. Au Japon jusque là le gouvernement central formulait les mesures nationales pour la promotion des Sciences et Technologies et les gouvernements locaux ne faisaient qu’appliquer ces lois en les adaptant aux contextes locales (Top-Down Implement). Cependant les administrations, au niveau local, ont tendance à se démarquer en émettant leurs propres initiatives locales, permettant ainsi de s’attribuer un certain contre-pouvoir vis-à-vis du Centre, qui peut s’avérer beaucoup plus efficace parfois (Bottom-Up Initiative). Se rendant compte de cette situation et conscient du rôle que les régions peuvent avoir en terme de compétitivité, le gouvernement japonais a entamé tente depuis des années de mettre en place une réforme de la décentralisation, qui pour le moment n’a jamais abouti. Cette étude vise à démontrer comment la politique des clusters peut contribuer à changer le système actuel Top-Down de la gouvernance au Japon dans un contexte de mondialisation dans lequel chaque acteur local a un rôle économique à jouer. / The development of a knowledge-based economy in the context of globalization has caused innovation to become the primary driver of growth and competitiveness. Hence, an innovation policy boom has recently occurred all over the world. The importance of innovation in economic development is of course not a new issue but due to increased competition from emerging economies, the pace of innovation has to be accelerated and the former linear model of innovation reconsidered. At a time of “Mega-Competition of Knowledge”, involving the USA, Europe and Japan, but also other advanced Asian countries like South Korea, or developing giants like China, networking appears as the “one best way” to innovate, whether to develop new industries, to revitalize declining industrial regions, or to upgrade technologies and industries as for example in the emerging countries. Following Michael Porter’s competition model, with Silicon Valley as an illustration, the priority given to the constitution of robust networking between all actors of a specified territory or regional area, has led to the implementation of cluster initiatives worldwide. Due to both the impact of the post-bubble crisis and the effect of globalization, Japanese international competitiveness has largely eroded in the past decade. It pushed the government to address directly the innovation issue by enacting laws and initiating programs as early as the 90s. The efforts were further reinforced in the 2000s, with the implementation of two clusters plans from METI and MEXT, which led to the creation of two types of clusters: industrial clusters and intellectual or knowledge clusters. This study aims to analyze how those clusters can contribute to change the actual Top-Down governance practiced by the Japanese government in a global context in which all the local actors have an economic role to play.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2012LYO20124 |
Date | 30 November 2012 |
Creators | Hattori, Akira |
Contributors | Lyon 2, Lecler, Yveline |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English |
Detected Language | English |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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