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Les idéologies politiques africaines : mythe du pouvoir ou instance du développement ? Réflexion épistémologique sur le nationalisme congolais à la lumière de la théorie rawlsienne de la justice.

Les idéologies politiques africaines : mythe du pouvoir ou instance du développement ?
Réflexion épistémologique sur le nationalisme congolais à la lumière de la théorie rawlsienne de la justice.
Panafricanisme, négritude, consciencisme, socialisme et nationalisme ont eu en gros sur le sol africain, une double mission :-délivrer les pays du joug colonial
sortir ces pays du sous-développement par un travail d’une
- double construction : celle des Etats réellement indépendants et celle des nations viables et justes.
Si les années 50 et 60 ont vu ces idéologies détruire le système colonial et faire accéder les pays africains à la souveraineté internationale, on ne peut pourtant pas s’empêcher de constater leur difficulté à vaincre le sous-développement. Et à ce propos, nul doute que l’afro pessimisme constitue le lot quotidien des médias qui ne parlent de l’Afrique qu’en terme de crise, faite de guerres, de famine, de maladies et de pauvreté en tous genres. Daniel Bourmaud, dans son livre intitulé « La politique en Afrique » en dresse un tableau signalétique qui en précise les contours. En effet, dit-il : « L’Afrique offre à l’observateur le visage banal de la contradiction. D’un côté prévaut la vision d’un continent fascinant par ses hommes, ses peuples et ses paysages. De l’autre se précipitent et s’entrechoquent les images d’un chaos sans fin. La politique emprunterait plutôt à ce second registre […]. Les modes de domination successifs ont souvent forgé des Etats paradoxaux, à la fois forts dans leur capacité à préserver la suprématie des dirigeants et faibles dans leur aptitude à produire des institutions publiques efficaces […]. La problématique démocratisation au sud du Sahara se situe dans une perspective longue, où se mêlent la pesanteur des héritages et la quête d’un destin maîtrisé ». Cette situation contraste avec l’effervescence des années d’indépendance consacrant la liberté retrouvée. Et pourtant des visionnaires ont, peut-être à contre-courant de l’histoire, averti contre une évolution non maîtrisée de la révolution en cours. Ainsi lorsque René Dumont déclare au bout de quelques années que « L’Afrique noire est mal partie », non seulement personne ne l’écoute mais cela apparaît surtout comme un affront contre les idéologies du moment et comme un déni du droit à l’autodétermination et la souveraineté des peuples d’Afrique. En ce qui concerne le Congo, l’avocat belge Paul Salkin s’était déjà 1910 de ce que le 21è siècle allait réserver à l’Afrique centrale. Par ailleurs le général JANSSENS est connu pour sa formule restée célèbre au Congo : « Avant l’indépendance= après l’indépendance ». Comme pour dire que l’indépendance acquise supposée être synonyme de liberté n’était qu’une illusion dont on n’allait pas tarder à se rendre compte. Le plan Van Bilsen n’envisageait l’indépendance du Congo que 30 ans plus tard ! Ce qui suscita des réactions en sens divers. Point n’est besoin de constater que l’histoire donne raison à tous ces prophètes malgré eux.
Mais comment expliquer cet échec ?
D’aucuns stigmatisent la différence des cultures entre l’Afrique et l’Occident estimant que la culture africaine est incapable de s’adapter à une réalité venue d’ailleurs. D’autres fustigent l’impréparation de l’élite congolaise à assumer l’indépendance nouvellement acquise. L’incapacité à assumer la nouvelle donne politique faite d’exigences nouvelles ; celles d’érection d’une communauté des citoyens libres et égaux en droits, un Etat souverain, une nation viable et juste. Ce qui exige la prise en compte de la nation comme une allégeance prioritaire par rapport à toutes les autres appartenances.
Pour notre part, nous nous interrogeons sur la capacité des idéologies politiques, notamment le nationalisme dans le cas du Congo, à faire un travail de fondation que nécessite ce nouvel environnement politique. Ce besoin de relecture de son histoire pour élire les valeurs fondatrices de la norme directrice de la nouvelle nation en construction se fait sentir de façon récurrente à chaque tentative de résolution de la crise congolaise : conférence nationale, dialogue inter congolais, ne sont que les manifestations de ce besoin inhérent à tout travail de fondation, inhérent à tout nouveau départ.
Certes, les raisons d’une telle crise sont nombreuses et complexes à la fois. Outre les dissensions multiethniques internes, il faut compter avec l’antagonisme récurrent entre les intérêts internes d’un Etat en construction et ceux des puissances internationales décidées à avoir la mainmise sur l’orientation politique et idéologique du pays.
Dans ce contexte d’une crise devenue chronique et qui semble avoir épuisé toutes les tentatives des solutions, débouchant sur un afro pessimisme généralisé, démobilisant les bonnes volontés les plus assidues, on a tendance à jeter l’éponge. Mais a-t-on vraiment le droit d’abandonner ? Y- a- t- il une crise qui soit insoluble, avec tous les moyens dont dispose l’humanité aujourd’hui sur le plan de l’arsenal théorique et technologique ? De là à céder dans des jérémiades infantilisantes, il n’y a qu’un pas. L’intérêt de cette thèse, c’est de montrer a contrario que la crise congolaise n’est pas insoluble. Il suffit pour cela de faire le choix rationnel d’outils conceptuels d’analyse qui vaillent la peine. C’est pourquoi nous nous référons, pour notre part, à la théorie rawlsienne de la justice pour la questionner et l’utiliser comme outil d’analyse heuristique sur l’idéologie congolaise du nationalisme. Question de savoir à travers elle si les idéologies politiques de ce continent constituent un mythe du pouvoir c’est- à- dire un facteur de construction d’un pouvoir autocratique donnant l’illusion de construire une nation ; un ensemble d’idées mystificateurs au service d’un pouvoir totalitaire, ou à l’inverse, constituent-elles l’instance du développement, entendue comme un facteur de construction d’une nation viable ? Mais très vite une question nous hante : celle de savoir si ce nationalisme peut fonctionner selon le modèle de John Rawls en s’articulant sur les principes premiers de justice , en mettant en évidence les principes de liberté et d’égalité les plus satisfaisant pour tous, en créant les conditions d’un accord sur la façon d’organiser les institutions politiques et sociales fondamentales de manière qu’elles respectent la liberté et l’égalité des citoyens, considérées comme des personnes morales ; un accord satisfaisant sur les idées de liberté et d’égalité implicites dans la culture publique de démocraties et condition nécessaire de réalisation d’une société qui assure le bien-être de ses citoyens.
Mais le constat actuel montre que le Congo n’est pas une société bien ordonnée dans le sens rawlsien du terme. On n’a pas l’impression d’avoir une conception publique de la justice qui soit le fondement d’une démocratie moderne. La conscience nationale est en conflit permanent avec la conscience ethnique et tribale. Ce qui nous plonge dans une tension réelle entre deux visions du monde différentes pour ne pas dire opposées. Du coup, certains estiment qu’il serait trop osé d’inviter la théorie de Rawls à la problématique africaine de la nation ou de l’Etat car la théorie de Rawls concernerait une société bien déterminée, celle de la culture de l’Occident moderne. Comme pour rejeter l’universalité de celle-ci. Toute la critique communautarienne va dans ce sens. La thèse de Justine Lacroix va aussi dans ce sens.
Aussi ne voit-on pas comment une théorie qui au départ suscite autant de débats sur son applicabilité, sur le plan de la méthode en Occident même, pourrait être d’une quelconque utilité dans une culture qui lui est totalement étrangère ? Autrement dit, que peut-il y avoir de commun entre le concept rawlsien de nation et le concept congolais de celle-ci ? Comment ce concept rawlsien de la nation peut-il servir de modèle et de voie d’intégration politique pour la construction au Congo d’un Etat-nation viable ?
Cette question fondamentale de la thèse implique un débat complexe qui invite les thèmes de l’opposition entre rationalité moderne et tradition africaine, entre mécanisme de gestion politique moderne et les pesanteurs de l’héritage ancien. Comment concilier solidarité citoyenne et solidarité ethnique ou tribale. Avec l’échec des théories développementistes, faut-il continuer à développer l’idée d’une opposition structurelle indispensable entre le passé et le présent au point de penser que l’Afrique s’opposerait à tout changement comme le suggère Axelle Kabou dans son livre si évocateur intitulé : « Et si l’Afrique refusait le développement ? » ?
Pour notre part, nous croyons que la théorie rawlsienne, en dépit du débat qu’elle suscite autour de la position originelle, des principes de la justice, de la procéduralité, de la stabilité, mérite notre sollicitation concernant la problématique africaine de la construction nationale. La fondation d’une société viable passe par la justice politique et sociale surtout dans un environnement des luttes intestines d’origine tribale et ethnique juxtaposées aux effets pervers de la mondialisation.
Mais pourquoi Rawls ? On sait que sa théorie est froide alors que la culture africaine est encline à des pratiques traditionnelles peu réceptives à sa conception de la justice plaçant l’individu au cœur de tout projet politique tandis qu’en Afrique, c’est la communauté ( ethnique, tribale ) qui prend la place de celui-ci. Il y a là une tension inévacuable d’un simple revers de la main et qu’il faut bien prendre en compte pour toute analyse de ce type.
Mais comme le constate Philippe Van Parijs, nous pensons que l’œuvre de Rawls est au départ du renouveau de la philosophie politique dans la mesure où il constitue désormais le repère devenu incontournable pour réfléchir sur l’exigence du souci de rendre toute société et le monde moins injustes. Aussi, même s’il reste vrai que nous ne trouverons que nous ne trouverons pas de réponse clé en main à nos innombrables questions et en l’occurrence lorsqu’il s’agit de l’Afrique, Rawls nous offre une pensée lucide et solide susceptible de nous guider et de nous inspirer, une pensée articulée sur la conviction que l’argumentation raisonnable est en mesure de dompter égoïsme et passions. « Pas toujours bien sûr. Mais un peu plus souvent grâce à Rawls. Et beaucoup plus souvent si nous sommes nombreux, toutes disciplines, tous pays confondus, non seulement à étudier mais à pratiquer le type de pensée politique qu’il a magistralement illustré », comme le dit si bien Philippe Van Parijs.
Rawls recommande de moderniser la pensée et la pratique politique autour de l’idée du juste pour édifier une société bien ordonnée. Cela va sans dire qu’il faut passer, dans le cas du Congo, par le chemin ardu de la démocratisation des institutions politques. Comme méthode, il procède d’y parvenir par la recherche d’un consensus par recoupement en passant par le voile d’ignorance à partir d’une position originelle dans l’élection des valeurs et l’adoption des normes qui garantiraient la justice par l’émergence des libertés fondamentales de la personne humaine et l’égalité de tous.
Réussir une telle articulation de la conception rawlsienne de la justice rationalisant l’utopie congolaise de la justice serait pour nous une occasion et une façon de démythiser les mythes politiques africains enfermés dans des idéologies en vogue mais aussi dans des notions devenues folkloriques que celles de nation et de développement. Ce serait l’accès à un nationalisme démocratique rationalisé qui tirerait de Rawls le sens républicain de l’Etat contenu dans les principes de liberté et de différence. On sait que la théorie rawlsienne de l’Etat peut être référée à la théorie républicaine d’un Etat fondé essentiellement sur une conception de la liberté telle que Rousseau la résume en une formule : « l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté » (1765, p. 365) ou telle que Kant, sur les traces de Rousseau considère que l’attribut fondamentale de la citoyenneté est « la liberté légitime de n’obéir à aucune autre loi que celle à laquelle chacun a donné son accord ». (Kant, 1786, vol III, 579)
Ainsi présentée, la liberté républicaine est importante en ce qu’elle garantit l’absence de soumission à la volonté arbitraire d’autrui. La définition d’une telle liberté repose sur le lien affirmé entre la protection de l’individualité et les arrangements politiques et sociaux.
Vue sous cette angle, la théorie rawlsienne de la justice comme outil conceptuel de l’organisation politique pourra être le pendant structurel du nationalisme démocratique rationnalisé pour la démythisation des concepts politiques, idéologiques devenus par la force des choses des mythes de patrimonialisation du pouvoir fondé sur une conception autocratique calquée sur le paradigme colonial qui se traduit par la confiscation de l’espace public et la dérivation du sens commun, paralysant de ce fait l’émergence d’une société bien ordonnée.
Par les principes rawlsiens de la justice, rationnellement articulés sur les concepts africains de solidarité, de palabre et d’hospitalité, par l’usage de la discussion habermassienne, un consensus minimal et fondamental peut se dégager et permettre la construction d’une société bien ordonnée caractérisée par une conception renouvelée et modernisée du pouvoir, c’est-à-dire de l’Etat et de la nation. On peut ainsi forger l’infrastructure de modernisation des mœurs politiques inhérentes aux conditions d’une vie bonne pour tous, condition d’un développement réel dans lequel l’homme devenu citoyen de la nation en construction, accéderait au rang d’un sujet de droits inaliénables, indérogeables. Il s’agit ainsi de déterminer les conditions d’un concept philosophique de nation assorti aux objectifs d’interrogations sociales et de participation politique dans une société en transition.
Le développement comme mythe
Le développement est mythe en ce qu’il est vécu Congo comme une utopie inatteignable confirmé par l’échec des théories classiques développementistes. Et à ce propos la conception rawlsienne de la justice et du développement n’implique pas de rejet a priori du marché. Elle est par ailleurs très loin d’entériner un capitalisme dérégulé. Elle ne justifie pas non plus un capitalisme flanqué d’un Etat-providence recueillant les nombreux exclus du marché. En revanche, stipule Philippe Van Parijs, rien en elle n’exclut en principe un « socialisme libéral » combinant la propriété publique des moyens de production et une pleine liberté de choix occupationnelle qu’un marché du travail performant rendrait compatible avec une allocation efficace des ressources. Et rien n’exclut non plus une « démocratie des propriétaires » combinant la propriété privée des moyens de production avec une diffusion si large du capital et des qualifications que les interventions ciblées et stigmatisantes de l’Etat-providence en deviendraient sans objet.
On peut dire que le développement tel qu’il est conçu en Afrique et particulièrement au Congo navigue entre le mythe et la réalité. Le mythe sous-jacent à l’idéologie nationaliste où par une démarche démagogique et au nom d’un patriotisme supposé, on promet monts et merveilles aux populations constamment désabusées et qui espèrent vainement un mieux-être qui n’arrive jamais et ce, sans qu’objectivement une stratégie sérieuse soit mise à l’épreuve de la réalité. Et la réalité, c’est une société en crise illustrée par le dysfonctionnement constant de l’Etat qui gangrène tous les secteurs de la vie. C’est la conséquence d’un mimétisme irrationnel calqué sur le modèle extérieur que l’on a du mal à maîtriser.
Le sous-développement se définit ici comme un syndrome des crises qui gangrène l’appareil de l’Etat au nombre desquelles, on peut citer : la crise d’identité, de légitimité, de pénétration, de participation, d’intégration et de distribution comme le détaille L. Pye.
Pour résorber ces crises, la théorie de Rawls peut être utile en ce sens qu’il préconise un consensus raisonnable soutenu par le plein équilibre réflexif qui implique que les efforts de tous soient orientés vers une maximisation de la pratique démocratique et que le sens civique soit l’expression d’une citoyenneté activement vécue dans les institutions de l’Etat.
Nous estimons que Rawls va plus loin en préconisant l’émergence des droits des peuples garantis par la théorie de la justice globale par laquelle il propose l’extension de la procédure de la position originelle qui permet de figurer les relations entre citoyens égaux, aux rapports entre communautés politiques. Les partenaires de la position originelle représentant désormais des peuples et non plus des citoyens des sociétés démocratiques, c’est la reconnaissance mutuelle des peuples en tant qu’égaux que la procédure est censée figurer.
Pour Bertrand Badie, le développement politique ne peut plus être appréhendé par référence à la métaphore de la croissance organique.sur laquelle était construite toute la théorie développementiste classique. Il ne peut donc plus prétendre à l’explication globale et universelle.
La théorie de Rawls peut être une alternative, elle qui fonde la pluralité culturelle et la diversité des valeurs comme base de son articulation. Au lieu d’une théorie offrant une représentation simplifiée et analogique de la réalité. Car il est question de recourir à des modèles formels d’analyse, reconstruisant dans l’abstrait les propriétés récurrentes, jugées communes et spécifiques à tout processus de développement politique.
En effet, c’est dans la capacité à permettre une certaine démythisation des idéologies et mythes politiques africains en l’occurrence et ce, par les outils intellectuels qu’elle fournit, qu’elle nous intéresse. Par la démarche qu’elle propose, elle permet la création d’un autre type de nationalisme, et parallèlement, un autre type de société. Cela est possible car nous concevons l’idéologie comme discours sur le réel, dans la totalité de ses rapports pratiques, politiques et sociaux, qui fixe l’essence de ces rapports, et se basant sur eux, impose les maximes de l’action politique et du comportement individuel.
Dans ce cas, la démythisation est d’abord le fait de démasquer les rapports fixés en des masques ; masques qui imposent un visage fictif à l’inépuisable réalité vivante, toujours changeante et polyvalente des rapports mêmes, ensuite le fait d’assurer le retour à des visages à des visages que les masques dissimulent. A ce propos, la contribution de Rawls est nécessaire pour la compréhension de l’ethos politique contemporain. Une telle compréhension peut aider à faire sortir le Congo de son marasme politique. Ceci est d’autant vrai que l’ethos en question consiste dans l’attachement à la démocratie et à ses principes, plus profondément dans la présomption en faveur de l’égalité des hommes qui leur est sous-jacente. Au fait, la modernité politique impose que tout le monde possède le droit d’émettre un avis et de peser sur les choix publics, parce que chaque individu revêt a priori une valeur égale à celle des autres.
Il est vrai que pour que tout cela soit possible et que la théorie de Rawls soit opératoire sur le sol congolais, cela nécessite quelques préalables :
-la mise en place d’une société bien ordonnée qui suppose l’émergence d’une culture démocratique fruit d’une conquête permanente des droits et des libertés fondamentales vécue à la fois comme un état d’esprit, une culture et un ensemble d’institutions ;
-la gestion raisonnable de l’ethnie et de la tribu par rapport aux exigences nationales ;
-l’émergence d’une culture et d’une conscience nationales et la promotion de la nation comme utopie de la justice ;
-l’émergence d’une éthique civique et d’une conception publique de la justice vécue et ressentie par tous comme telle autour des valeurs de liberté et d’égalité ;
-une pédagogie et une vulgarisation des valeurs civiques et des concepts et des mécanismes modernes du fonctionnement politique, comme l’élection, la liberté, l’égalité, l’élection, le droit, la justice, etc… ;
-une réelle volonté de changement.
Si tous ces préalables sont accomplis, il y a des fortes chances que la théorie de Rawls serve à quelque chose et qu’elle soit d’un apport propice au changement que l’on attend./
The African political ideologies: myth of power or authority of development? Epistemologic cogitation on Congolese nationalism in the light of the rawlsian theory of justice.
Pan-Africanism, negritude, consciencisme, socialism and nationalism had roughly on the African soil, a double mission: - to issue the countries of colonial yoke; to take out these countries of underdevelopment by a job of one - double building: that of the indeed independent States and that of the viable and fair nations. If the fifties and sixties saw these ideologies destroying the colonial system and making achieve the African countries in international sovereignty, they cannot however prevent from determine their difficulty in conquering underdevelopment. And in this respect, without any doubt African pessimism constitutes the daily lot of the mass media which speak about Africa only in term of crisis, made by wars, by famine, by diseases and by poverty in any types. That’s why we think Rawlsian theory of justice able to help them for building African nations by some conditions.

Identiferoai:union.ndltd.org:BICfB/oai:ulb.ac.be:ETDULB:ULBetd-09272008-220550
Date03 October 2008
CreatorsTshilumba, Gilbert
ContributorsCouvreur, Manuel, Demunck, Jean, Legros, Robert, Couloubaritsis, Lambros, Ferry, Jean-Marc, Lacroix ,Justine
PublisherUniversite Libre de Bruxelles
Source SetsBibliothèque interuniversitaire de la Communauté française de Belgique
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typetext
Formatapplication/pdf
Sourcehttp://theses.ulb.ac.be/ETD-db/collection/available/ULBetd-09272008-220550/
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