La présente recherche étudie les pratiques volontaires de vérification des informations sociétales. Il s'agit d'identifier, dans le contexte français, les facteurs pouvant avoir une influence sur la décision des entreprises de mettre en place volontairement une vérification sociétale réalisée par un tiers extérieur. Un double cadre théorique combinant les théories contractuelles et néo-institutionnelles est mobilisé. L'étude empirique repose sur une démarche en deux étapes. La première est une étude exploratoire qualitative réalisée à partir d'entretiens semi-directifs menés auprès de plusieurs acteurs concernés par la vérification sociétale. La deuxième étape est une analyse quantitative (régressions logistiques) dont l'objectif est de mettre en exergue les facteurs contractuels et institutionnels de la mise en place d'une vérification sociétale. L'échantillon est constitué des entreprises françaises cotées au SBF120 et la période étudiée est de deux ans, 2007 et 2008. Les résultats révèlent que le cumul des fonctions de directeur général et de président du conseil d'administration est déterminant dans le choix des entreprises de recourir à une vérification sociétale. De plus, la taille de l'entreprise ainsi que l'appartenance à un secteur d'activité sensible influencent positivement la mise en place d'une vérification sociétale. Enfin, le caractère significatif du positionnement des entreprises en matière de RSE sur le recours à une vérification sociétale a également été mis en évidence.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00551017 |
Date | 23 November 2010 |
Creators | Gillet, Claire |
Publisher | Université des Sciences Sociales - Toulouse I |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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