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Contribution de modèle demande-contrôle-soutien à la variation des concentrations de cortisol salivaire

L’objectif principal de ce mémoire est d’approfondir les connaissances à propos de l’impact des stresseurs organisationnels sur la concentration du cortisol salivaire. Plus précisément, nous étudierons la contribution des modèles demande-contrôle de Karasek (1979) et demande-contrôle-soutien de Karasek et Theorell (1990) à la variation du cortisol salivaire chez les individus. Les associations entre les composantes principales de chacun des modèles (demandes psychologiques, latitude décisionnelle et soutien social), mais également les effets d’interaction inclus dans ces modèles, c’est-à-dire de l’effet modérateur de la latitude décisionnelle et du soutien social, seront étudiés. L’axe HPS a été associé aux symptômes de la santé mentale (Abelson et al., 2007; Havermans et al., 2011; Vreeburg et al., 2009b, 2010, 2013; Staufenbiel, 2013) ainsi qu’aux stresseurs en milieu de travail (Chida et Steptoe, 2009). À l’heure actuelle, le cortisol salivaire serait un indicateur de l’axe hypothalamo-pituito-surrénalien (HPS) le plus prometteur pour mesurer la réponse physiologique face à un événement stressant ou à un stress chronique (Maïna et al., 2009).
Les données proviennent de l’étude SALVEO, menée par l’Équipe de recherche sur le travail et la santé mentale de l’Université de Montréal. Les résultats des analyses multiniveaux ne soutiennent pas l’implication du modèle demande-contrôle-soutien sur la concentration de cortisol. En effet, elles ne permettent pas de conclure que les effets, autant principaux que d’interaction, du modèle demande-contrôle-soutien expliquent la variation dans les concentrations de cortisol. La consommation de tabac est significativement reliée à la concentration de cortisol salivaire et doit être prise en considération dans les études futures.
Par conséquent, ces résultats suggèrent que d’autres recherches sont nécessaires pour comprendre comment les stresseurs du travail s’incorporent à l’individu au niveau physiologique. Des connaissances approfondies de ces associations permettraient de mieux comprendre les associations entre le stress à long terme et les effets sur la santé, c’est-à-dire, comment les tensions au travail affectent la santé mentale à long terme (Karhula et al., 2015). / The main objective of this master thesis is to increase the knowledge about the impact of organisational factors on salivary cortisol concentrations. Especially, the models demand-control (Karasek, 1979) and demand-control-support (Karasek and Theorell, 1990) will be studied in relationship to the salivary cortisol. The objectives of this study are to investigate the associations between the main components of each model (psychological demands, decision latitude and social support), but also patterns of interaction effects, i.e. the effect moderator of decision latitude and social support. It has been shown that the HPA axis would be linked to symptoms of mental health (Abelson et al., 2007; Havermans et al. 2011; Vreeburg et al. 2009b, 2010, 2013; Staufenbiel, 2013) as well as stressors in the workplace (Chida and Steptoe, 2009). Currently, salivary cortisol, an indicator of the hypothalamic-pituitary-adrenal axis (HPA) or the axis of stress management, would be the most promising for measuring the physiological response to a stressful event or chronic stress (Maïna et al. 2009).
The data results come from the SALVEO surveys led by the research team on work and mental health of University of Montreal (ERTSM). Results of multilevel analyses do not support the involvement of the demand - control - support model to changes in cortisol concentration. Indeed, they do not suggest that the main effects as much as the interaction effects of the demand-control-support model, explain the variation in cortisol levels. Tobacco consumption is significantly related to salivary cortisol concentration and must be taken into account in previous studies.
Therefore, these results suggest that further research is needed to understand how the occupational stressors are incorporated into the individual at the physiological level. Depth knowledge of these associations would help to understand the associations between long-term stress and health effects or how job strain affects long-term mental health (Karhula et al. 2015).

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/13625
Date10 1900
CreatorsThériault, Julie
ContributorsMarchand, Alain
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation

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