Notre recherche interroge la portée de la nouvelle politique environnementale de la capitale chinoise, dont la mise en oeuvre a été précipitée dans le cadre de l'accueil des Jeux Olympiques.Si la trame urbaine de Pékin était encore il y a peu l'un des derniers héritages des préceptes traditionnels d'aménagement de l'espace chinois entre "montagne et eau" et se référant au “souffle - qi”, qui anime toute chose et tout être dans la cosmogonie chinoise et qui est à la base de l'implantation de la ville sur son site, les politiques urbaines menées au cours du XXe siècle ont détruit en grande partie cet héritage.La prise de conscience environnementale amorcée dans les années 90 a généré une nouvelle approche au territoire qui s'est accélérée en 2001 dans l'optique de l'accueil des green Olympic Games en 2008. La reforestation de la capitale chinoise a alors été considérée à toutes les échelles, de celle du pays à celle de la rue.A l'échelle de son territoire périurbain, Pékin s'est dotée de deux ceintures vertes. Pour autant, le gouvernement municipal a choisi la voie de l'originalité en planifiant des "ceintures vertes habitées", à 50%pour la première et à 30% pour la seconde. A l'échelle de sa zone urbaine, la municipalité a mis en place de nouvelles promenades paysagères qui s'étirent le long des routes et des canaux et qui font apparaitre une nouvelle typologie d'espaces publics qui trouve son origine dans la réhabilitation de l'axe historique nord-sud et qui a permis outre la réhabilitation de l'histoire ancienne, celle de la réhabilitation du paysage ancien.Des ceintures vertes aux coulées vertes, la qualité de vie est sans nul doute améliorée à Pékin. Ce souffle vert est-il pour autant porteur d'une nouvelle identité urbaine? Attendons encore pour voir. Pékin 2050. Alors ce souffle vert? / Our research examines the scope of the new environmental policy for the Chinese capital, whoseimplementation was precipitated by the hosting of the Olympic Games.If the Beijing urban fabric was one of the last vestiges of the traditional Chinese precepts of spatialplanning between "mountain and water" and referring to "breath – qi" that animates all things and allbeings in the Chinese cosmogony, and that is the basis of the establishment of the city on its site, theurban policies implemented during the twentieth century have destroyed much of this heritage. Theenvironmental awareness that emerged in the 90s has generated a new approach to the territory, whichwas expedited in 2001 in view of hosting the green Olympic Games in 2008. The reforestation of theChinese capital was then considered at all scales, from that of the country to that of the street.At the scale of its periurban area, Beijing has built two green belts. However, the municipal governmenthas chosen an original approach by planning two "inhabited green belts ", 50% for the first and 30% for thesecond. At the scale of its urban area, the municipality set up new scenic walks along roads and canals,revealing a new typology of public spaces that finds its origin in the rehabilitation project of the historicnorth-south axis and that has also allowed the rehabilitation of ancient history and of the ancientlandscape.From green belts to green corridors, the quality of life is undoubtedly better in Beijing. Has, however, thisnew breath of green created a new urban identity? Let's wait and see. Beijing 2050. So, what about this new breath of green?
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2011ORLE1112 |
Date | 11 May 2011 |
Creators | Boufflet, Stéphanie |
Contributors | Orléans, Giroir, Guillaume |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
Page generated in 0.0023 seconds