L’étude de l’œuvre de l’auteur fantastique américain H.P. Lovecraft a souvent été mise de côté dans les études littéraires, où on qualifiait son style d’excessif et maladroit. Celui-ci a alimenté beaucoup de débats sur l’appartenance de Lovecraft au genre fantastique en général, duquel on l’excluait, prétextant qu’il rompait la traditionnelle hésitation typiquement fantastique. Dans ce mémoire, nous souhaitons nous interroger sur le rôle que peut jouer l’écriture particulière de Lovecraft dans la construction d’un univers narratif cohérent, malgré la crise du signe à laquelle font face ses personnages. Nous observerons comment l’écriture de Lovecraft, grâce à son recours à l’ekphrasis, parvient à susciter le sublime, d’abord chez ses narrateurs, mais également transcender le récit pour atteindre le lecteur. Nous montrerons comment le sublime vécu par ses personnages parvient, grâce à une esthétique de la présence du surnaturel, à faire douter le lecteur sur sa propre réalité.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/26477 |
Date | 23 April 2018 |
Creators | Horth, Sophie |
Contributors | St-Gelais, Richard |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 1 ressource en ligne (ix, 129 pages), application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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