La thèse étudie les liens entre les pratiques d’enseignement et les pratiques collectives des enseignants, au sein de l’établissement, lors de l’élaboration d’un projet « vie scolaire ». Elle s’inscrit dans le cadre d’une recherche-intervention, répondant à une demande sociale, incluant un accompagnement des acteurs de terrain lors de l’élaboration du projet. Dans ce contexte, nous explicitons la rencontre entre sphère sociale et sphère académique. Pour cette dernière, mobilisant une approche dans laquelle ne dominent ni les structures sociales ni les acteurs, nous proposons d’étudier les pratiques d’enseignement à partir des incidences de leurs contextes. Les pratiques d’enseignement sont envisagées lors d’incidents relatifs à l’ordre scolaire en classe et les pratiques collectives au cours de l’élaboration du projet « vie scolaire ». Nous défendons que les pratiques d’enseignement varient en fonction des phases d’élaboration collective du projet et de l’appartenance des enseignants aux différents groupes de travail. Pour la mise à l’épreuve, nous avons utilisé d’une part une méthodologie dite des « pratiques en récit », fondée sur la narration des incidents à la fois par l’enseignant et par le chercheur et d’autre part une analyse « stratégique » de l’action des groupes de travail. Les résultats montrent que les pratiques de dénouement d’incident pédagogiques (DIP) varient selon l’appartenance des enseignants aux groupes de travail d’élaboration du projet, mais ne dépendent pas uniquement de ces derniers. Les différences repérables relèveraient davantage d’autres facteurs, plutôt que de la participation des enseignants à l’élaboration du projet. Par ailleurs, nous mettons à jour une distribution du pouvoir d’agir des enseignants selon les périodes, entre les pratiques d’enseignement et les pratiques collectives ; un fort investissement dans les unes s’accompagne d’un retrait dans les autres. / The aim of this thesis is to study the links between teaching practices and collective practices of teachers within the institution when developing a "school life" project. We conducted this work as part of a research-action responding to a social demand, and thus accompanied and led the field actors in the elaboration of the project. In this context, we explain the meeting of social sphere and an academic sphere. For the latter, involving an approach that does not dominate the social structures nor the actors, we propose an interpretative balance between teaching practices and the impact of their contexts. Teaching practices are envisaged in incidents related to the order in class and collective practices during the development of the "school life" project. We propose that teaching practices vary depending on collective project development phases and the participation of teachers in different working groups. For testing, we used on one hand a methodology of "narrative practices" based on the narration of incidents by both the teacher and the researcher and on the other hand a "strategic analysis " of the action of the working groups. The results show that the practices of outcome of pedagogical incident (DIP) vary according to the membership of teachers in project development working groups, but do not depend solely on them. The identifiable differences arise more from other factors, rather than teachers' participation in the development of the project. Furthermore, we update a distribution of the teachers’ power to act between teaching practices and collective practices; a strong investment in one is accompanied by a diminished on the other.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2015TOU20113 |
Date | 26 November 2015 |
Creators | Dupuy, Claire |
Contributors | Toulouse 2, Marcel, Jean-François, Lefeuvre, Gwenaël |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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