Cette thèse s’ouvre sur l’analyse de l’évolution spatiale des flux du transport ferroviaire de marchandises dans les Pays d’Europe centrale et orientale (PECO), depuis la chute du mur de Berlin en 1989 à l’adhésion à l’Union européenne en 2004. Au cours d’un peu plus d’une décennie, de profondes mutations ont contribué à ouvrir les PECO à l’Union européenne. La chute du mur s’est accompa gnée de la recomposition des réseaux ferroviaires, structurés désormais par les frontières nationales. Alors même que la demande du transport évolue sous l’effet des échanges commerciaux dont la nature et les origines-destinations changent en profondeur et privilégient le transport routier, les chemins de fer doivent affronter d’autres facteurs d’incertitudes liés à la transition, telles que les réformes engagées par l’Etat dans le cadre des négotiations d’entrée des PECO à l’Union Européenne. Les chemins de fer réagissent pas la mise en place de stratégies de survie et parfois même de réhabilitation d’institutions de la période socialiste tombées en désuétude durant la première phase de la transition. Tout au long de la transition, les chemins de fer présentent une puissante force d’inertie aux changements, notamment au travers d’une forme d’adhérence du réseau d’infrastructure au territoire, tout en incarnant une forme de stabilité dans les périodes de mutations propres à la transition / This thesis begins with the analysis of the freight transportation flows in the Central and Eastern European Countries (CEECs), from 1989 up to membership of the European Union (EU) in 2004. During more than a decade, the CEECs have gone through deep political and macroeconomic structural changes that led to the opening up of the CEECs’ trade with the EU. The fall of the Berlin wall was followed by the reorientation and restructuring of the railway networks and services along the national borders, which are revealed by the freight flows. Although the transport demand changes as a result of the new trade exchanges, which give more importance to the road transport, railway networks are challenged by new factors of uncertainties generated by the transition process itself, such as the restructuring reforms initiated by CEECs’ governments, as part of the negotiations to enter the EU. Railways respond by implementing what is described as being surviv al strategies, and in some cases rehabilitate former socialist institutions that were actually abandoned in the early stage of the transition. Throughout the whole transition process, the railways demonstrate a strong capacity of inertia against change, whilst incarnating a needed form of stability during the periods of rapid and chaotic changes of transition
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2010PEST1109 |
Date | 25 November 2010 |
Creators | Kunth, Antoine |
Contributors | Paris Est, Savy, Michel |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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