Ce mémoire porte un regard sur la contribution des communications mobiles textuelles, en l'occurrence SMS et Twitter dans une dynamique de crowdsourcing par les acteurs au sein des groupes sectoriels (clusters) des Nations Unies lors de la réponse humanitaire de janvier 2010 en Haïti. L'hypothèse énonce que malgré l'effervescence et la médiatisation des techniques, la contribution des CMT était limitée par l'état des lieux, la dynamique de l'organisme de la réponse, ainsi que par l'appropriation de la technique par les acteurs. La méthodologie de l'étude de cas a été mise à profit du travail de collecte et d'analyse des données. Les résultats corroborent l'hypothèse en mettant en lumière l'écart des usages et appropriation des techniques au sein du groupe des participants en comparaison à la communauté locale, l'influence de la dynamique du développement sur la coopération internationale en temps de réponse, ainsi que le peu d'importance accordée à la communication par l'organisme de la réponse. Les résultats indiquent également que le séisme en Haïti constitue un événement historique marquant un changement de paradigme quant au rôle des CMT et de la communication dans la gestion des désastres futurs.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : SMS, Twitter, désastre, réponse humanitaire, TIC, Haïti
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.5728 |
Date | 06 1900 |
Creators | Dépelteau, Isabelle |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Detected Language | French |
Type | Mémoire accepté, NonPeerReviewed |
Format | application/pdf |
Relation | http://www.archipel.uqam.ca/5728/ |
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