Les sciences des religions acceptèrent l’universalité de la religion comme une prémisse indéniable dès sa fondation. Néanmoins, certaines réserves peuvent être émises. Cette thèse poursuit la problématisation de l’universalité de la religion, entamée par un groupe d’auteurs de la critical religion, et oriente la réflexion sur les conditions d’intelligibilité de cette croyance par l’entremise d’une analyse discursive déconstructiviste contextualisant l’universalité de la religion dans son épistémè.
Plus précisément, cette thèse propose que la croyance en l’universalité de la religion soit supportée par des réseaux de croyances métaphysiques et ontologiques. La déconstruction des conditions d’intelligibilité du concept de l’universalité, juxtaposée à celle de la réification de la religion, expose des jeux de langage délimités et circonscrits par une ontologie moderne. Ces jeux de langage ontologiques sont déployés par des démarcations radicales où des séries dichotomiques, le sujet et l’objet par exemple, circonscrivent les discours dans une clôture métaphysique.
Bref, cette thèse déconstruit le signifié transcendantal « religion » et expose les conditions d’intelligibilité de l’universalité de la religion, c’est-à-dire les jeux de langage ontologiques modernes étroitement tissés et calqués sur l’ontologie classique où les discours auxquels la grande majorité des approches en sciences des religions adhèrent puisent leur intelligibilité.
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/23526 |
Date | January 2012 |
Creators | Pilon, Jérôme André-Louis |
Contributors | Goldenberg, Naomi |
Publisher | Université d'Ottawa / University of Ottawa |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
Page generated in 0.0022 seconds