Nous vivons à une époque marquée par une abondance de données cosmologiques de haute résolution. Cet afflux de données engendré par les missions d'observation de nouvelle génération au sol et dans l'espace porte le potentiel de remodeler fondamentalement notre compréhension de l'univers et de ses principes physiques sous-jacents. Cependant, la complexité grande des données observées pose des défis aux approches conventionnelles d'analyse de données, soit en raison de coûts de calcul irréalisables, soit en raison des hypothèses simplificatrices utilisées dans ces algorithmes qui deviennent inadéquates dans des contextes haute résolution à faible bruit, conduisant à des résultats sous-optimaux.
En réponse, la communauté scientifique s'est tournée vers des méthodes innovantes d'analyse de données, notamment les techniques d'apprentissage automatique (ML). Les modèles de ML, lorsqu'ils sont bien entraînés, peuvent identifier de manière autonome des correlations significatives dans les données de manière plus efficace et sans hypothèses restrictives inutiles. Bien que les méthodes de ML aient montré des promesses en astrophysique, elles présentent également des problèmes tels que le manque d'interprétabilité, les biais cachés et les estimations d'incertitude non calibrées, ce qui, jusqu'a maintenant, a entrave leur application dans d'importantes découvertes scientifiques. Ce projet s'inscrit dans le cadre de la collaboration "Learning the Universe" (LtU), axée sur la reconstruction des conditions initiales de l'univers, en utilisant une approche de modélisation bayésienne et en exploitant la puissance du ML. L'objectif de ce projet est de développer un cadre pour mener une inférence bayésienne au niveau des pixels dans des problèmes multidimensionnels.
Dans cette thèse, je présente le développement d'un cadre d'apprentissage profond pour un échantillonnage rapide des postérieurs en dimensions élevées. Ce cadre utilise l'architecture "Hierarchical Probabilistic U-Net", qui combine la puissance de l'architecture U-Net dans l'apprentissage de cartes multidimensionnelles avec le rigoureux cadre d'inférence des autoencodeurs variationnels conditionnels. Notre modèle peut quantifier les incertitudes dans ses données d'entraînement et générer des échantillons à partir de la distribution a posteriori des paramètres, pouvant être utilisés pour dériver des estimations d'incertitude pour les paramètres inférés. L'efficacité de notre cadre est démontrée en l'appliquant au problème de la reconstruction de cartes du fond diffus cosmologique (CMB) pour en retirer de l'effet de lentille gravitationnelle faible. Notre travail constitue un atout essentiel pour effectuer une inférence de vraisemblance implicite en dimensions élevées dans les domaines astrophysiques. Il permet d'exploiter pleinement le potentiel des missions d'observation de nouvelle génération pour améliorer notre compréhension de l'univers et de ses lois physiques fondamentales. / We live in an era marked by an abundance of high-resolution cosmological data. This influx of data brought about by next-generation observational missions on the ground and in space, bears the potential of fundamentally reshaping our understanding of the universe and its underlying physical principles. However, the elevated complexity of the observed data poses challenges to conventional data analysis approaches, either due to infeasible computational costs or the simplifying assumptions used in these algorithms that become inadequate in high-resolution, low-noise contexts, leading to suboptimal results.
In response, the scientific community has turned to innovative data analysis methods, including machine learning (ML) techniques. ML models, when well-trained, can autonomously identify meaningful patterns in data more efficiently and without unnecessary restrictive assumptions. Although ML methods have shown promise in astrophysics, they also exhibit issues like lack of interpretability, hidden biases, and uncalibrated uncertainty estimates, which have hindered their application in significant scientific discoveries. This project is defined within the context of the Learning the Universe (LtU) collaboration, focused on reconstructing the initial conditions of the universe, utilizing a Bayesian forward modeling approach and harnessing the power of ML. The goal of this project is to develop a framework for conducting Bayesian inference at the pixel level in high-dimensional problems.
In this thesis, I present the development of a deep learning framework for fast high-dimensional posterior sampling. This framework utilizes the Hierarchical Probabilistic U-Net architecture, which combines the power of the U-Net architecture in learning high-dimensional mappings with the rigorous inference framework of Conditional Variational Autoencoders. Our model can quantify uncertainties in its training data and generate samples from the posterior distribution of parameters, which can be used to derive uncertainty estimates for the inferred parameters. The effectiveness of our framework is demonstrated by applying it to the problem of removing the weak gravitational lensing effect from the CMB. Our work stands as an essential asset to performing high-dimensional implicit likelihood inference in astrophysical domains. It enables utilizing the full potential of next-generation observational missions to improve our understanding of the universe and its fundamental physical laws.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/32530 |
Date | 08 1900 |
Creators | Sotoudeh, Mohammad-Hadi |
Contributors | Perreault-Levasseur, Laurence |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | thesis, thèse |
Format | application/pdf |
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