Return to search

Three essays on investment in human capital in Canada / 3 essays on investment in human capital in Canada

Cette thèse examine l’investissement en capital humain au Canada en s’intéressant à la contribution de l’aide financière aux études, aux effets de la fiscalité, à la rentabilité de l’investissement en éducation postsécondaire et à la redistribution des revenus. Elle est subdivisée en cinq chapitres. Le premier chapitre présente une révue chronologique des études microéconomiques sur l’investissement en capital humain. Il présente également une synthèse des études canadiennes sur l’investissement en capital humain en insistant sur les limites portant essentiellement sur la non prise en compte de l’hétérogénéité des systèmes de prêts et bourses et des systèmes fiscaux à travers les provinces canadiennes et la faible analyse de la répartition des coûts et bénéfices de l’investissement en éducation au Canada. Le second chapitre présente la méthodologie de mesure des rendements de l’éducation et des gains issus des investissements en éducation. Il décrit les données utilisées et les résultats des régressions économetriques. Finalement, le chapitre présente SIMAID, un calculateur d’aide financière aux études élaboré pour les objectifs dans cette thèse et qui permet d’estimer le montant de l’aide financière devant être attribuée à chaque étudiant en fonction de ses caractéristiques personnelles et de celles de sa famille. Dans sa première section, le troisième chapitre présente les rendements sociaux, privés et publics de l’éducation et montre que les rendements de l’éducation varient selon les provinces, les filières de formation, le genre et les cohortes d’année de naissance et décroient avec le niveau d’éducation. Dans sa seconde section, le chapitre montre que l’aide financière aux études accroît le rendement des études du baccalauréat de 24.3% et 9.5% respectivement au Québec et en Ontario. Finalement, le chapitre indique qu’un changement du système d’aide financière aux études de Québec par celui de l’Ontario entraîne une baisse de 11.9% du rendement des études au baccalauréat alors qu’un changement du système fiscal québécois par celui ontarien entraine une hausse du rendement du baccalauréat de 4.5%. L’effet combiné du changement des systèmes d’aide financière et fiscal est une baisse du rendement du baccalauréat de 7.4%. Le quatrième chapitre fournit une décomposition comptable détaillée des gains sociaux, privés et publics des investissements en éducation. Le gain social de l’investissement au baccalauréat est de $738 384 au Québec et de $685 437 en Ontario. Ce gain varie selon les filières de formation avec un niveau minimal pour les études humanitaires et un niveau maximal pour les études en ingénierie. Le chapitre montre également que la répartition des bénéfices et des coûts de l’investissement en éducation entre les individus et le gouvernement est plus équitable en Ontario qu’à Québec. En effet, un individu qui investit à Québec supporte 51.6% du coût total et engrange 64.8% des gains alors que le même individu supporterait 62.9% des coûts sociaux et engrangerait 62.2% des gains en Ontario. Finalement, le cinquième chapitre présente et analyse les effets rédistributifs des transferts et des taxes suite à un investissement en éducation. Il examine aussi si l’aide financière aux études est effectivement allouée aux personnes les plus pauvres. L’argument selon lequel l’aide financière est destinée aux plus pauvres est rejeté en analysant la distribution du revenu permanent. En effet, il ressort que 79% des personnes bénéficiant de l’aide financière aux études se trouvent dans le cinquième quintile de la distribution des revenus permanents. Le chapitre montre également que l’investissement en éducation impacte positivement les effets rédistributifs en 2006, 2001 et 1996 et négativement en 1991 et 2011. L’impact est également perceptible sur les composantes de l’effet rédistributif. Toutefois, la sensibilité de l’impact au taux d’actualisation dépend de l’indice utilisé dans l’analyse. / This thesis investigates investment in human capital in Canada including the contribution of financial assistance to students, the profitability of investment in postsecondary education and the income redistribution. It is divided in five chapters. The first chapter presents a chronological survey of microeconomics studies on investment in human capital. It also summarizes Canadian studies on investment in education and highlights the main limitations of these studies, particularly in terms of how they disregard the heterogeneity of grant and tax system among Canadian provinces and the sharing of benefits and costs of investment in education in Canada. The second chapter presents the methodology of measurement of returns to education and gains from investment in education. It describes data used the results of the econometric regressions. Finally, the chapter presents SIMAID, a calculator of financial assistance to students developed for the purpose of this dissertation with the aim to estimate the amount of grant to which each student is entitled to according his/her personal and family characteristics. In its first section, the third chapter reports social, private and public returns to education and shows that returns vary across provinces, fields of study, gender and cohort of birth year and decline with respect to the level of education. In its second section, the chapter shows a positive impact of financial assistance on returns to a B.A. degree of 24.3% and 9.5% in Quebec and Ontario respectively. Finally, the chapter indicates that a substitution of Quebec’s grant system with Ontario’ssystem decreases private returns to a B.A. degree by -11.9% while a change of Quebec’s tax for Ontario’s system raises private returns to a B.A. degree by +4.5%. The combined effect of both a change of grant and tax systems on private returns to a B.A. is a 7.4% decline. The fourth chapter provides a detailed title-by-title accounting decomposition of social, private and public gains from investment in education. The social gain from an investment in a B.A. degree is $738,384 dollars in Quebec and $685,437 in Ontario. This gain varies from one field of study to another, with the lowest level in the humanities and the highest level in engineering studies. The chapter shows that the sharing of benefits from investment in education between individuals and government regarding the sharing of costs is more equitable in Ontario than in Quebec. Indeed, an individual who invests in education in Quebec supports 51.6% of the total costs of investment and earns 64.8% of the social gain while the same individuals will support 62.9% of social costs and earn 62.2% of social gain if he/she invest in education in Ontario. Finally, the fifth chapter reports on and analyzes the redistributive effects of taxes and transfers due to investment in education. It also investigates whether or not the financial assistance to students program is actually in favour of the poorest individuals. The argument from which a grant is provided to poor individual is overturned when analyzing the distribution of permanent income. Indeed, we find that 79% of grant beneficiaries are in the richest quintile (Q5) of permanent incomes. The chapter also shows that investment in education positively impacts the redistributive effect in 2006, 2001 and 1996 and negatively in 1991 and 2011. The impact is also observable on the components of the redistributive effects. However, its sensitivity to the discount rate varies with respect to the index used in the analysis.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/26830
Date24 April 2018
CreatorsSavadogo, Aboudrahyme
ContributorsFortin, Bernard, Duclos, Jean-Yves
Source SetsUniversité Laval
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
Typethèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat
Format1 ressource en ligne (xvi, 160 pages), application/pdf
CoverageCanada
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

Page generated in 0.0031 seconds