Cette thèse analyse les mécanismes de transformation et de construction d'appartenances territoriales. En partant de l'hypothèse que la plantation des cultures commerciales pérennes favorise l'ancrage des hommes, sont étudiés dans le cas des plateaux du Centre Viêt Nam les principes théoriques et pratiques allogènes incorporés à un territoire et à des populations autochtones. Le caféier, importé par les colons, ancré dans le territoire, conduit à la perte de repères symboliques et matériels des paysanneries autochtones mais aussi à l'appropriation politique et économique de ces espaces. Soucieux de contrôler des régions parfois rétives à la majorité nationale, L'État vietnamien dès son indépendance a favorisé l'arrivée et l'ancrage d'allochtones, désormais majoritaires. L'exploitation agricole et la conversion des représentations participent à la redéfinition de l'appartenance territoriale mais au prix de dégradations environnementales et d'une crise économique et sociale profonde.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00547703 |
Date | 18 December 2003 |
Creators | Fortunel, Frederic |
Publisher | Université Toulouse le Mirail - Toulouse II |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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