Le Pow-wow de Kanasatake a vu le jour en 1991, après l’évènement marquant de la Crise d’Oka. À la suite de ce conflit, l’objectif initial consistait en une tentative de réconciliation et le maintien d’une bonne entente entre les membres de la communauté autochtone et les non-membres, appelés « allochtones », résidant sur le terrain voisin de leur territoire dans la municipalité d’Oka.
L’objectif de la recherche est de savoir en quoi un événement de pow-wow comme celui de Kanesatake et les performances de danse qui y sont présentées peuvent mener à la guérison chez les artistes autochtones qui y participent.
Pour y parvenir, je me suis entretenu avec des artistes pratiquant la danse traditionnelle, également participants au Pow-wow de 2018 et 2019, afin de connaître leur cheminement personnel et leurs perceptions en lien avec leur propre spiritualité, ainsi que les facteurs extérieurs et historiques ayant pu influencer leurs pratiques artistiques. Au fil des entrevues, la notion de guérison psychique, physique et collective est ressortie dans plusieurs réponses données par les participants. Nous verrons aussi plus en détail les liens unissant les tenues traditionnelles, les danses et les rythmes musicaux. Nous ferons aussi référence à l’événement de la « Rencontre internationale d’art performance autochtone » (RIAPA) s’inscrivant davantage dans une contemporanéité pour dénoter une certaine continuité entre ces deux événements. / Kanasatake's Pow-wow was born in 1991, following the landmark event of the "Oka Crisis". As a result of this conflict, the initial objective was an attempt at reconciliation and the maintenance of good understanding between members of the Aboriginal community and the non-members, also known as "allochtones" residing on land adjacent to their territory in the municipality of Oka.
The purpose of this master thesis is to understand how a pow-wow event like Kanesatake's and the dance performances presented there can be a healing factor for Aboriginal artists.
To achieve this, we spoke with traditional dancers, participants in the 2018 and 2019 Pow-wow, to learn about their personal journeys and perceptions of their own spirituality, as well as the external and historical factors that may have influenced their artistic practices. Over the course of the interviews, the notion of psychic, physical and collective healing was reiterated in several responses given by participants. We will also see in more detail the links surrounding traditional outfits, dances and musical rhythms. We will also refer to the “International Meeting of Aboriginal Performance Art” event (RIAPA), which is more in a contemporaneity to indicate a certain continuity between these two events.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/25435 |
Date | 12 1900 |
Creators | Simard, Dannick |
Contributors | Crépeau, Robert |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | thesis, thèse |
Format | application/pdf |
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