Depuis les années 60, l'Amérique Latine avait accueilli les suggestions des organismes économiques internationaux (OEIs) sur la façon de réussir le développement. Dans les années 70, les Nations Unies ont suggéré la politique où les pays pourraient définir indépendamment leur propre politique nationale et internationale pour atteindre leur développement. Cela n'a pas fonctionné en raison de l'interdépendance croissante (de quoi ?); donc, dans la deuxième moitié des années 80, le Consensus de Washington a remplacé cette politique. Le Consensus de Washington disait que, la globalisation favorise le multilatéralisme dans la mesure où un pays ne peut pas prendre unilatéralement des décisions qui affecteront d'autres pays. Et même que cela paraît-t il vraisemblable, il signifierait que le libre-échange doit régner en maître et au-dessus des actions des Etats, éliminant tout entrave aux échanges et aux investissements à l'étranger. Selon la Commission des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED), « la production internationale est devenue la caractéristique structurale centrale de l'économie mondiale ». Une plus grande liberté de commerce et une large ouverture aux mouvements de capitaux, pourrai mener les nations sous-développés à la croissance économique comparable à celle des pays riches. En conséquence, beaucoup de pays latino-américains qui avaient rejoint entretemps le néolibéralisme proposé par le Consensus de Washington en 1989, ont ainsi mise en place des mesures visant à réduire les entraves au commerce : ils ont ouvert leurs marchés aux capitaux étrangers et suivi plusieurs des indications des OEIs ; le but étant le développement par l'internationalisation. Des économies nationales rejoignent ainsi un réseau du commerce international, d'investissement et de crédit où le commerce devait apporter le développement. Les OEIs ont indiqué que la taille du marché national n'importe plus si un pays se focalise sur de plus grands marchés internationaux. L'internalisation des normes de Consensus de Washington était difficile pour les SSE parce que les règles de ce consensus les ont pris en tant que groupe « d'une taille unique, ouvert, juste, établie sur le terrain d'une régulation non discriminatoires » approchez pour la multilatéralisation du commerce et du développement. Cependant, les SSE n'ont pas tiré profit de ces mesures car ils ne faisaient pas le poids des puissances au point d'influencer les règlements du libre échange et de la libéralisation de l'investissement directe étrangère (ou IDE). Ils n´ont pas la capacité ni le pouvoir de changer la structure des normes à l'intérieur des OEIs, où les politiques et les lois internationales sont suggérées sans prendre en considération des privilèges particuliers ni les besoins propre à chacun. Cette marginalisation dans la scène internationale accentue les problèmes économiques et sociaux qui sont à l'origine de l'agitation sociale constante et mettent en péril la stabilité de leur gouvernement. Plusieurs chercheurs et gouvernements ne perçoivent pas ces vrais problèmes et ne peuvent pas ainsi prévoir des mesures proportionnées pendant les négociations internationales. Le pire est que, les EPT ne connaissent pas eux même leur faiblesses et comment les évaluez. Avec cette thèse, nous voulons explorer la capacité d'insertion des EPT sur la scène internationale. De ce fait, la thèse est divisée en deux parties : dans la première partie, nous analyserons pourquoi après plusieurs années de multilatéralisme proposé par les OEIs, aucune amélioration en termes de l'internationalisation et du développement de certains pays sud-américains n'a été constaté ; mais au contraire, il y a eu un accroissement de la pauvreté. Nous pensons que c'est le fait que la scène internationale a été ordonnée seulement par les plus grandes économies laissant de côte la majorité des pays en voie de développement et leurs besoins. / Since the 60s, Latin America has been hearing the suggestions of International Economic Organizations (IEOs) on how to reach development. In the 70s, the United Nations suggested the politics of development, where the countries could define independently their own national and international politics to reach development and be equally rich. This did not work due to the increasing interdependence; therefore, in the second half of the 80s, the Washington Consensus replaced this policy. The Washington Consensus claims that globalization promotes multilateralism and does not allow countries to take unilateral decisions because they affect others and are being affected by other countries' decisions as well. Although this made a lot of sense, it would mean that the free market prevailed over the actions of the government, eliminating all barriers to trade and to foreign investments. According to the United Nations Commission for Trade and Development (UNCTAD), "International production has become the central structural characteristic of the world economy”. A greater freedom to trade, plus the opening of capital flows, could lead the underdeveloped nations to economic growth showing as a sample the rich countries. Therefore, many Latin American countries joined the neoliberalism that was proposed by the Washington Consensus in 1989, reduced trade barriers, opened up their markets to foreign capitals and followed many of the indications of the IEOs in order to find development through internationalization. National economies are linked together by a network of trade, investment and credit and this link is supposed to bring development. The IEOs said that the national market size does not matter anymore if a country focuses on larger international markets. Internalizing the Washington Consensus norms was difficult for Small Size Economies (SSE) because the rules of this Consensus took all the countries as a group of a unique size and established on common and non discriminatory rules to approach multilateralization. However, the SSE had no part of the cake and no power to influence the regulations of free trade and foreign direct investment (FDI) liberalization. The same, they do not have the capacity or power to change the norm structure inside the IEOs (where policies and international laws are suggested) that could take them into account with particular privileges according to their specific needs. This marginalization in the international arena is believed to have accentuated economic and social problems that now keep them in constant social turmoil and put in risk their government's stability. Several researches and governments do not perceive this problem and cannot foresee adequate reactions in international negotiations. Worst, SSE do not know themselves what are their weakness and how to asses them. With this thesis, we want to explore the power of SSE on international insertion. For this, the thesis is divided in two parts. The problem that we want to analyze in the first part is why after several years of multilateralism proposed by the IEOs, internationalization and development did not improve for some of the South American countries increasing poverty. It seem that the reason lies in the fact that the international arena was only ruled by the largest economies leaving aside to the majority of the developing countries and their needs. This is why we wanted to explore (main goal) under what circumstances multilateralism and the Washington Consensus was applied, which were the options to improve the situation within multilateralism and what was the impact of multilateralism as proposed by the IEOs in terms of internationalization and development.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2011GRENE010 |
Date | 18 March 2011 |
Creators | Cordova Pozo, Kathya |
Contributors | Grenoble, Gerbier, Bernard |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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